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A VOIR
Un de nos liseurs nous adresse une présentation du site de LA DOCTRINE CATHOLIQUE.
" La doctrine catholique est un site de formation se fondant sur les principes thomistes. Il aborde de nombreux sujets tels que la liturgie, la philosophie, la théologie, le magistère, l'histoire, le scoutisme, la spiritualité... Il cherche à faire connaitre la doctrine traditionnelle de l'Eglise et à aider les catholiques à mieux connaître leur Foi ou à résoudre les problèmes qu'ils peuvent avoir."
Adresse du site : http://ladoctrinecatholique.free.fr

A PROPOS DES VERTUS
Nous vous proposons la lisure d'un exposé sur les Vertus trouvé sur un site de la Fraternité Saint-Pierre.
Les Vertus

                             - I. Nature — La vertu est une bonne habitude, par opposé au vice qui est une
                             mauvaise habitude. La mot vient de vir, homme, parce qu’il désigna d’abord une
                             qualité propre à l’homme, la force, puis toute qualité, surtout celle par quoi nous
                             obéissons à la droite raison. Dans ce dernier sens on peut la définir : une
                             habitude qui dispose les puissances humaines à bien agir. C’est donc une qualité
                             surajoutée aux puissances et qui les aide à exécuter la loi.

                             Ces vertus résident dans les facultés, non dans l’essence de l’âme, parce qu’elles
                             sont immédiatement ordonnées à l’action. Ces facultés sont l’intelligence et la
                             volonté, surtout la volonté, puisqu’elle est la cause principale de l’acte moral, qui
                             procède d’elle moyennant la connaissance intellectuelle. Les autres puissances
                             participent à la vertu, en tant qu’elles sont soumises à l’empire de la volonté :
                             elles sont donc un sujet secondaire à la vertu : par exemple, la tempérance est
                             liée à l’appétit sensible, parce qu’elle modère les passions.

                             Comme il y a deux ordres dans la moralité, l’ordre naturel et l’ordre surnaturel, il y
                             a deux sortes de vertus, les vertus naturelles ou acquises, et les vertus
                             surnaturelles ou infuses.

                             II. VERTUS ACQUISES .— On les trouve même chez les païens et les hérétiques,
                             mais les chrétiens doivent les posséder plus parfaitement. Chez eux, elle ne
                             doivent pas rester naturelles, mais devenir surnaturelles par la fin ou sous
                             l’influence de la grâce, pour qu’elles soient méritoires de la vie éternelle. On les
                             divise en deux classes : les intellectuelles ou le morales : les premières
                             perfectionnent l’intelligence pour la connaissance du vrai, les autres la volonté
                             pour la poursuite du bien.

                             1° Les vertus intellectuelles.— Nous laissons de côté les vertus uniquement
                             spéculatives, pour ne nous occuper que de celle qui est pratique, savoir la
                             sagesse, en tant qu’elle est ordonnée à l’action. L’Ecriture loue magnifiquement
                             cette vertu, énumère ses nombreuses qualités, la place au-dessus des autres, dit
                             d’elle, en particulier, qu’elle apprend à agir avec force et suavité : voir les livres
                             de la Sagesse et des Proverbes.

                             2° Les vertus morales.— En tant que naturelles, elles reposent sur un motif
                             naturel, savoir l’honnêteté ou la conformité à la droite raison ; elles tendent à
                             une fin naturelle, la perfection de l’homme et son bonheur. Comme nous avons
                             une destinée surnaturelle, nous devons les élever jusque là, par la fin de la grâce.
                             En restant naturelles, elles ne méritent pas la vie éternelle ; cependant elles sont
                            vraies et parfaites dans leur genre.

                             On distingue quatre vertus morales principales, qu’on appelle cardinales, parce
                             qu’elles sont comme les gonds, cardo, des autres vertus : la prudence, la justice,
                             la force et la tempérance. L’Ecriture, au livre de la Sagesse, VIII, 7, suggère
                             cette division. Les païens l’ont adoptée : Cicéron dans le De officis, 1. I, c. XX.
                             Depuis Saint Ambroise, elle est commune dans l’Eglise. Il semble avoir été le
                             premier à les appeler cardinales. Saint Thomas travailla cette division,
                             recherchant pourquoi il y a quatre vertus cardinales, et comment elles se
                             distinguent les unes des autres. Il remarques qu’on peut les envisager à deux
                             points de vue : a) en tant qu’elles sont les conditions générales ou les propriétés
                             de toute vertu, qui doit être prudente, juste, modérée et forte ; b) et en tant
                             qu’elles sont des vertus spéciales, ayant des objets formellement divers et
                             enracinées sur des puissances différentes.

                             Ces vertus sont connexes, de sorte qu’on ne peut vraiment pratiquer l’une sans
                             l’autre. C’est ce que Saint Augustin remarquait déjà. Mais il s’agit des vertus
                             parfaites, c’est-à-dire qui sont fermes, et non de simples inclinations. On ne peut
                             par exemple être vraiment justes, sans être prudent, modéré et fort.

                             L’axiome : In medio stat virtus, la vertu est au milieu, signifie : a) Qu’elle évite les
                             excès opposés : la force par exemple est entre la paresse et la témérité. b)
                             Lorsqu’il y a collision des droits ou des devoirs, la vertu consiste à modérer une
                             vertu par l’autre, de sorte que si la justice incline à punir rigoureusement, la
                             clémence exhorte quelquefois à la mitiger la peine. Cet axiome était cher aux
                             stoïciens, au témoignage d’Horace.

                             Les vertus morales naissent : a) par hérédité, bien qu’à ce stade elles ne soient
                             que des inclinations pour des commencements de vertus ; b) par des actes
                             répétés : le premier produit une disposition qu’augmente le second, et ainsi de
                             suite. Cependant Saint Thomas, Ia IIae, q. LII, a. 3, prétend qu’un acte ne
                             développe une habitude qu’à la condition d’être plus intense que le précédent.

                             Les vertus croissent de deux façons : en extension et en intensité. En extension,
                             quand leur objet matériel s’étend ; en intensité, quand elles s’enracinent
                             davantage dans l’âme, de sorte que leurs actes soient plus faciles et plus
                             agréables.

                             Les vertus se perdent : a) par des actes contraires ; b) par la cessation de leur
                             exercice, non pas directement sans doute, mais indirectement, en tant que les
                             obstacles se multiplient et font contracter des habitudes contraires : toutefois
                             elles revivent facilement.

                             III. LES VERTUS INFUSES.— On peut les définir : des habitudes surnaturelles
                             reçues de Dieu, par lesquelles les facultés de l’âme ont le pouvoir de faire des
                             actes surnaturels. Elles diffèrent essentiellement des vertus acquises, en ce
                             qu’elles ne naissent pas de la nature ou de d’actes répétés. Certaines vertus
                             surnaturelles sont infuses par soi, parce qu’elles ne peuvent être acquises ;
                             d’autres le sont par accident, parce qu’elles peuvent être acquises. Suivant
                             l’opinion commune, les vertus surnaturelles ne donnent pas la facilité d’agir, mais
                             seulement la puissance. Celles qu’on reçoit au baptême, par exemple, ne
                             paraissent pas procurer la facilité, tandis qu’on l’obtient par la répétition des
                             actes.

                             Les vertus infuses sont théologales ou morales. Les premières sont ainsi
                             appelées, parce qu’elles se rapportent immédiatement à Dieu, qui leur est objet
                             matériel et formel. Il y en trois : la foi, l’espérance et la charité. Les vertus
                             infuses morales se rapportent immédiatement à quelque chose de créé comme
                             objet matériel, et leur motif est la bonté de l’acte surnaturel. On les ramène à
                             quatre cardinales, qui ressemblent aux acquises par leur objet, mais en diffèrent
                             par l’origine qui est divine, par l’exercice qui a lieu sous l’influence de la grâce, par
                             la fin qui est surnaturelle. L’existence des vertus surnaturelles est de foi, quant
                            aux trois vertus théologales, comme l’a déclaré le concile de Trente ; " Dans la
                             justification, avec la rémission des péchés, l’homme reçoit, par Jésus-Christ
                             auquel il est incorporé, la foi, l’espérance et la charité ", sess. VI, c. VII. Pour les
                             autres vertus, notamment les cardinales, elle est communément admise. Le
                             Catéchisme du concile de Trente dit en effet : " La grâce sanctifiante a la très
                             noble compagnie de toutes les vertus, qui sont infusées divinement avec elle
                             dans l’âme ", n.42. L’analogie, qui existe entre la vie naturelle et surnaturelle,
                             persuade cette existence : les actes naturels sont produits par des habitudes
                             naturelles, les actes surnaturels doivent l’être par des habitudes surnaturelles.

                             Les vertus infuses peuvent être augmentées avec la grâce, dit le concile de
                             Trente , sess. VI, c. x. Cela arrive par la réception des sacrements, qui agissent
                             ex opere operato ; par les œuvres surnaturelles qui , d’après le concile de Trente,
                             méritent en justice, de condigno, l’augmentation de la grâce, par suite des
                             vertus.

                             Les théologiens disputent sur le mode de croissance. Tous admettent qu’elles
                             augmentent en intensité, par infusion divine. La répétition des actes n’agit
                             qu’indirectement, c’est-à-dire, en méritant cette augmentation. Mais les uns
                             avec Saint Thomas prétendent que la croissance se fait par un plus profond
                             enracinement dans le sujet, non par l’addition d’une réalité nouvelle ; les
                             scotistes, au contraire, tiennent pour cette seconde opinion. Mais personne ne
                             conteste que les actes répétés facilitent la pratique de ces vertus, ce qui se
                             produit de deux manières : par l’éloignement des obstacles, et par l’habitude
                             même.

                             Les vertus infuses se perdent par les actes qui leur sont directement et
                             gravement contraires ; ainsi la foi par l’apostasie ou l’hérésie, l’espérance par le
                             désespoir, la charité par n’importe quel péché mortel. Quant aux vertus morales
                             infuses on tient communément qu’elles se perdent par tout péché mortel, en
                             même temps que la grâce habituelle, parce qu’elles lui sont des compagnes et
                             comme des propriétés.

                             Les vertus infuses ne diminuent pas, d’après l’opinion commune, par les péchés
                            véniels, autrement ils finiraient par les détruire, ce qui est inadmissible ; de plus,
                             ils ne diminuent pas la grâce habituelle, ils ne doivent pas diminuer les vertus qui
                             en découlent. Cependant, ils diminuent la ferveur de la charité et des vertus, car
                             ils diminuent la facilité d’en faire les actes, et ils disposent peu à peu au péché
                             mortel, donc à la perte de la charité. C’est ce qu’enseigne saint Thomas, IIa IIae , q. XXIV, a. 10.



REVENIR EN HAUT DE LA PAGE
"HORS DE L'EGLISE, POINT DE SALUT" ?
Parmi les choses que l’Eglise a toujours enseignées et qu’elle ne pourra jamais cesser d’enseigner,
"il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu’il n’y a pas de salut hors de l’Eglise". Voici à
ce sujet un texte de la S.C. du Saint-Office (Lettre de la SC du Saint-Office, 8 août 1949 – à
l’archevêque de Boston. Ed. Desclée-Collection – a priori introuvable sur le web, sauf en guise de
citation rattachée à Dominus Iesus).

“(…) Nous sommes obligés à croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités contenues dans la
Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélées,
non seulement par un jugement solennel, mais encore par son magistère ordinaire et universel
(Conc. du Vatic. Sess. III, c III ; Denz). Or, pami les choses que l’Eglise a toujours prêchées et ne
cessera pas d’enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu’il n’y a pas de salut
hors de l’Eglise. Cependant, ce dogme doit s’entendre dans le sens que lui attribue l’Eglise
elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l’explication des choses contenues dans le dépôt de la foi,
non pas au jugement privé, mais à l’enseignement de l’autorité ecclésiastique. Or, en premier lieu,
l’Eglise enseigne qu’en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé
explicitement ses apôtres d’enseigner à toutes les nations d’observer toutes les choses qu’il avait
lui-même ordonnées (Mt XXVIII, 19-20).

Obligations d’entrer dans l’Eglise
Le moindre de ces commandements n’est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le
baptême au Corps mystique du Christ qui est l’Eglise, et de rester unis à lui et avec son Vicaire par
qui lui-même gouverne ici-bas son Eglise de façon visible. C’est pourquoi nul ne se sauvera si,
sachant que l’Eglise est divinement instituée par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à
elle ou se sépare de l’obédience du pontife romain, vicaire du Christ sur la terre. Non seulement
notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l’Eglise, il a aussi décrété que c’est là
un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.

Le « désir » peut suffire
Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu’il s’agissait des moyens de salut ordonnés à
la fin ultime de l’homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs
effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens
sont seulement objets de « désir » ou de « souhait ». Ce point est clairement établi au Concile de
Trente aussi bien à propos du sacrement de baptême qu’à propos de la pénitence (Sess. VI, c.V et
XIX. Denz., n. 797 et 807.). Il faut en dire autant, à son plan, de l’Eglise en tant que moyen général
de salut. C’est pourquoi, pour qu’une personne obtienne son salut éternel, il n’est pas toujours
requis qu’elle soit de fait incorporée à l’Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au
moins par désir ou souhait. Cependant, il n’est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite
comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu’un est dans l’ignorance invincible, Dieu
accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu’il est inclus dans la bonne disposition de l’âme,
par laquelle l’on désire conformer sa volonté à celle de Dieu. Ces choses sont clairement exprimées
dans la Lettre dogmatique publiée par le souverain pontife Pie XII, le 20 juin 1943, « sur le Corps
mystique de Jésus Christ ».Dans cette Lettre, en effet, le souverain pontife distingue clairement ceux
qui sont actuellement incorporés à l’Eglise et ceux qui lui sont unis par le désir seulement. (…)
Vers la fin de la même encyclique, invitant à l’unité avec la plus grande affection ceux qui
n’appartiennent pas au corps de l’Eglise catholique, il mentionne ceux qui, « par un certain désir et
souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur ». Il ne les exclut
aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu’ils se trouvent dans un état « où nul ne
peut être sûr de son salut éternel » et même qu’ »ils sont privés de tant et de si grands secours et
faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l’Eglise catholique ». Par ces paroles, le Pape
condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l’Eglise que
par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à
titre égal dans toutes les religions (Cf. Pie IX, Singulari quedem, Denz. N.1641 s. ; Pie IX, Quanro
conficiamur moerore, Denz. N.1677.) »
Cité in CONNAISSANCE ELEMENTAIRE DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE (1984) -
Action Familiale et Scolaire - p.145 ANNEXE 1 « Hors de l’Eglise, pas de salut »

On relèvera également ces lignes de Jean Paul II dans "Veritatis Splendor" :
"L'Eglise sait que la question morale rejoint en profondeur tout homme, implique tous les hommes, même ceux qui ne connaissent le Christ et son Evangile, ni même Dieu. Elle sait que précisément sur le chemin de la vie morale la voie du salut est ouverte à tous, comme l'a clairement rappelé le Concile Vatican II : "Ceux qui, sans qu'il y ait de leur faute, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d'un coeur sincère, et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel." Et il ajoute : "A ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie (Const.dogm. Lumen Gentium n.16)."
Veritatis Splendor - Jean Paul II - 1993



AGENCE SAINT-RAPHAEL
Saint-Raphaël Archange - Médiateur des mariages chrétiens"L'Agence Saint-Raphaël permet la rencontre de personnes qui désirent   fonder   un  foyer  chrétien   selon   les   préceptes  de l’Eglise catholique.
Le chrétien doit vivre dans le monde, sans pour autant être du monde.
De  ce  fait,  force est de constater que, malheureusement de nos jours, un grand nombre  de catholiques  connaissent   d’importantes difficultés à  rencontrer une personne qui désire s’engager dans une union véritablement chrétienne.
Contrairement aux apparences, ces personnes sont pourtant encore nombreuses.
A  notre  époque  où  règnent  l’individualisme  et  la  solitude,  le problème réside essentiellement dans la difficulté à faire la rencontre désirée.
L’agence Saint-Raphaël  entend  donc  faciliter   la rencontre  entre les personnes qui, animée d’une foi profonde et vraie, désirent fonder un foyer catholique.
L’agence  Saint Raphaël  agit ainsi  en tant  qu’intermédiaire.  De tous temps, les intermédiaires   favorisant   les   mariages  chrétiens  ont  existé.  Dieu  lui-même n’a-t-il  pas  choisi son archange,  saint Raphaël,  pour servir d’intermédiaire dans l’union de Tobie et de Sara ?"
On pourra retrouver toutes informations concernant cette agence en se rendant à l'adresse : http://www.agence-st-raphael.com/


AVORTEMENT : UN OUTIL PEDAGOGIQUE A DIFFUSER LARGEMENT
L'association LA VIE EST EN NOUS a réalisé au 2ème trimestre 2000 une remarquable cassette-video autour de l'avortement.
Celle-ci recense un certain nombre de témoignages assez poignants autour de la question.
Très bien faite, elle constitue un outil pédagogique de première qualité au service de la Vie.
D'un coût très modique (25 Frs prix coûtant, voire plus pour qui veut aider l'association), on peut se la procurer en écrivant à l'adresse suivante :

                             LA VIE EST EN NOUS
                             Maison des Associations
                             167 rue Resini
                             84120 PERTUIS

On peut également écrire pour plus de renseignements à l'adresse e-mail : LaVieEstEnNous@wanadoo.fr
N'hésitez surtout pas, y compris à titre personnel !


L’application actuelle du motu proprio Ecclesia Dei en France - Un sondage IPSOS
Nous vous proposons la lisure de la lettre d'OREMUS numéro 11 datée de mai 2001. Un document à diffuser autour de soi.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

RELATIONS FRATERNITE ST-PIE X / ROME : LE POINT DE VUE DE JEAN-MARIE PAUPERT
Dans le dernier numéro de la Nef, Jean-Marie PAUPERT consacre son Humeur aux négociations entre Rome et la Fraternité St-Pie X. Un article qui a suscité déjà quelques réactions sur le forum catholique. Lisure.

                             « (…) Autant, en effet, il m’apparaît (…) nécessaire, et, plus outre, évident de réclamer (…)
                             l’universelle, inconditionnelle et totale liberté d’accès de tous les catholiques-romains en
                             communion avec le pape, au rit eucharistique de la Messe, dite de saint Pie V, partout où
                             peuvent se trouver des fidèles qui la désirent et des ministres réguliers, aptes à en assurer
                             l’office et le service, autant, en revanche – je le dis aussi net que je le pense – m’apparaîtrait,
                             bien pis encore qu’impolitique, et, (pesant tout le poids du mot) hérétique, de laisser, ainsi
                             que le font certaines expressions du recueil sus-évoqué, peser le moindre doute sur la licéité,
                             la validité et l’orthodoxie des messes célébrées selon le rit du nouveau missel, dit de Paul VI,
                             par des ministres validement ordonnés et ayant l’intention ferme et droite de réaliser ce qu’a
                             toujours voulu l’Eglise.
                             Si, en effet, tel eût pu ou dû être le cas – c’est-à-dire l’institution par Rome de fausses
                             messes – je ne vois pas très bien ce qu’il resterait à négocier, puisque, de toute évidence,
                             une telle Rome, et de tels papes, n’eussent pu être la vraie Rome, ni les papes authentiques
                             dités, depuis toujours, de l’assistance de l’Esprit-Saint dans le gouvernement de l’Eglise.
                             Telle est donc la prière qu’en toute amicale insistance je souhaite faire entendre à nos frères
                             de la Fraternité Saint-Pie X : ne mélangez pas tout.
                             Trop souvent, d’abord en effet, vous me parassiez insuffisamment renseignés sur l’histoire de
                             l’Eglise, ainsi que sur celle de la Messe (…) et celle des institutions, parentés et différences
                             entre les différents rits orientaux et occidentaux. Je crains qu’il en soit peu ou prou, de même
                             pour la théologie, le Magistère et leur histoire. N’est-ce pas aussi un peu le cas de Vatican II
                             que, me semble-t-il, vous tendez à prendre pour ce qui en fut fait, avant même son
                             déroulement, durant les sessions, comme, pis encore, après, par un certain épiscopat
                             impudent sinon parfois infidèle ainsi que par les médias ? Mais l’essentiel n’est pas là.
                             L’essentiel est beaucoup plus simple : je crains tout simplement que, sans vous en rendre
                             clairement compte, vous ne sciiez la branche sur laquelle impétueusement mais
                             imprudemment vous persistez à vous déclarer juchés.
                             Si, en effet, la messe de Paul VI n’est pas sûre : pis, si l’on peut douter de sa validité ou de
                             son orthodoxie, alors le pape n’est plus le pape. A vrai dire, il n’y a plus alors du tout de pape,
                             ni de papauté, ni de Rome, ni plus outre (car la valeur et l’autorité de l’Eglise et de son
                             Magistère sont rétroactives). Il n’y a plus d’Eglise, il n’y a plus de christianisme, il n’y a plus
                             rien. Car alors, le Christ n’est plus ressuscité, et alors, comme dit saint Paul, « Vaine est
                             notre foi, vaine notre espérance, mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Cor
                             15). Et alors toujours : à quoi bon vos chicayas ?
                             (…)
                             On ne peut pas défendre le pape ni l’Eglise en dépit du pape et de l’Eglise, ni contre eux. On
                             ne peut être l’Eglise-catholique-romaine, apostolique et universelle à soi tout seul dans son
                             petit coin de Fraternité, si dynamique, si significative, si importante, si utile même en un sens,
                             qu’elle pût être.
                             (…)
                             Cessez donc de vous illusionner une fois encore je vous le redis : on ne défend pas l’Eglise et
                             son pape contre elle ni contre lui.
                             C’est l’un ou l’autre : l’un c’est l’Eglise catholique, une, sainte, catholique et apostolique dans
                             la communion et l’obéissance au pape et à ses délégués.
                             L’autre, c’est, ce sera fatalement tôt ou tard, une « petite Eglise » - une de plus au palmarès
                             des schismatiques – à terme fatalement fondue dans on ne sait quelle fantomatique
                             contre-Eglise. C’est, ainsi, le schisme invétéré, bref à terme la « secte » c’est-à-dire, selon
                             l’étymologie, la coupure, autre expression latine de la racine gecque désignant précisément le
                             schisme.
                             (…)
                             Je voudrais que l’affaire d’Ecône ne finît point en queue de poisson sectaire.
                            Cette mèche, donc, allumée au sein de notre commune et singulière et malheureuse Eglise
                             catholique sera-t-elle la mèche d’une bombe destinée, en fin d’un compte fatal, à faire
                             exploser et réduire en infimes poussières la noble cause de la tradition toujours vivante ? Ou
                             bien, au contraire, ainsi que je l’espère, sera-t-elle la « mèche qui fume encore » et lui d’une
                             tremblotante lueur qu’il nous est, en nos textes saints, commandé de ne jamais éteindre ?
                             A cette angoissante question, il vous appartient d’apporter la réponse : soit celle d’une
                             renouveau affirmé avec vous, affermi grâce à vous ; soit – pour le plus grand plaisir de nos
                             communs adversaire de l’intérieur comme de l’extérieur – celle d’un échec ne délivrant que
                             pleurs sur le mur éboulé des lamentations.
                             A seule fin d’éviter le pire, il vous suffit d’être fidèles au meilleur de ce que vous portez pour le
                             bien de notre Eglise, c’est-à-dire de rester fidèles à la fidélité à notre pauvre Eglise
                             catholique-romaine, mère et maîtresse de toute vérité : Eglise dont le servus servorum et clef
                             de voûte est le pape de la Rome éternelle, régulièrement élu et douloureusement régnant.
                             La seule issue viable à la négociation apparaît alors dans tout l’éclat de son évidence, et c’est
                             la reconnaissance officielle, par chacune des deux parties en cause, de l’existence,
                             dorénavant, de deux rites principaux catholiques romains, pour l’office eucharistique et
                             sacrificiel de la messe, dans l’Eglise catholique dite « latine » c’est-à-dire occidentale : celui
                             de saint Pie V et celui de Paul VI.
                             Deux rites principaux, au service sacré d’ »un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
                             un seul Dieu et Père de tous » (Eph 4, 5-6). »

                             La Nef BP 73 – 78 490 MONTFORT L’AMAURY
                             E-mail : la.nef@free.fr


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AVORTEMENT : la chasse à l'aumônier est ouverte au Lycée des Chartreux (Lyon) (suite)
Le mensuel LYON MAG’, nous nous en étions fait l'écho il y a un mois, avait consacré dans son numéro d’avril un article à une pétition lancée par certains professeurs de l’Institution des Chartreux à Lyon destinée au Cardinal Billé, archevêque de Lyon, au sujet d’un prêtre de l’école coupable « d’avoir participé à un commando anti-avortement » il y a plusieurs années, ce qu’ils venaient manifestement de découvrir. Le mensuel revient sur cet article dans son courrier des lecteurs (Lyon Mag’ – Mai 2001 – p.5).

                            « Une réaction des Chartreux
                            Reçu une longue lettre de Françoise Verger, se présentant comme la porte parole des
                            professeurs qui, au lycée des Chartreux, ont signé une pétition pour dénoncer la présence
                            dans cet établissement d’un prêtre intégriste (sic) chargé de la catéchèse en classe de
                            seconde. Démarche dont LYON MAG’ a rendu compte dans son dernier numéro.
                            « Il ne s’agit pas d’une pétition mais d’une lettre adressée au cardinal Billé et non un
                            manifeste public », précise Françoise Verger, en ajoutant : « Si les signataires de cette lettre
                            faisaient part de leur inquiétude quant au contenu de la catéchèse dispensée par ce prêtre, ils
                            soulignaient que leur conception de l’enseignement se trouvait mise en cause ». Elle précise
                            également que les signataires de ce texte ne sont pas tous membres de la CFDT, loin de là,
                            et que Pierre-Marie Chaize, le prof qui est membre du comité de direction des Chartreux et qui
                            a été licencié après avoir signé cette pétition, n’est pas lui non plus syndiqué à la CFDT. Et
                            Françoise Verger ajoute : « Les signataires de cette lettre ne remettent pas en cause l’idée
                            d’un changement de direction (aux Chartreux). En revanche ils soutiennent M. Chaize parce
                            qu’ils leur semblent (sic *)injustifié de licencier un employé qui a utilisé son droit à la liberté
                            d’expression comme l’y autorise le droit du travail ».
                            Françoise Verger énumère également une longue série de détails sans grand intérêt pour
                            conclure que cet article de Lyon Mag’ donne « une vision partielle et partiale de la crise
                            actuellement traversée par l’institution des Chartreux ».

                            Réponse : C’est un peu facile de pondre des longues lettres portant au fond sur des détails,
                            après avoir refusé de parler publiquement de cette affaire. Mais tout en distillant des
                            informations à Lyon Mag’ et en exigeant l’anonymat. Très curé au fond comme méthode ! Sur
                            le fond, on maintient bien entendu que cette lettre est une véritable pétition qui a été d’ailleurs
                            affichée aux Chartreux et non pas envoyée au cardinal Billé, comme le serait une lettre
                            ordinaire. On maintient également que c’est une initiative pilotée par les syndicats et
                            notamment par la CFDT et des profs dits de gauche. La preuve sur cette lettre de Françoise
                            Verger à Lyon Mag’, figure un seul numéro de téléphone, celui du responsable CFDT des
                            Chartreux. »
                            Fin de la lisure

                            __________________________________
                            (* espérons que cette vilaine faute est due à LYON MAG’ et non à cette professeur…)

Pour mémoire, on retrouvera ci-dessous l’article de Lyon Mag’ du mois d’avril. Pour information, le prêtre visé n’appartient ni à la Fraternité St-Pie X ni à la Fraternité Saint-Pierre.

Ambiance tendue au lycée des Chartreux, un établissement réputé pour son niveau scolaire, où un tiers des professeurs vient d'envoyer une pétition à l'archevêque DE Lyon pour dénoncer la main mise des traditionalistes sur cette institution.
"Les Chartreux vont-ils devenir un bastion intégriste ? C'est la question que pose une pétition qui vient d'être adressée à l'archevêque de Lyon par une soixantaine de professeurs des Chartreux sur les 180 que compte cet établissement réputé pour la qualité et le niveau de son enseignement.
Toute cette affaire a démarré au début du mois de mars quand un groupe de professeurs a appris qu'un prêtre chargé depuis plusieurs années de faire la catéchèse chez les Chartreux avait été condamné en 1995 pour s'être enchaîné, avec un groupe de catholiques intégristes, aux grilles de l'hôpital de la Croix-Rousse afin d'empêcher un avortement (sic). Aussitôt ces professeurs
ont décidé de lancer une pétition adressée directement à Mgr Billé, estimant inacceptable qu'un ancien membre d'un commando anti-avortement fasse le catéchisme à des adolescents.
Le directeur des Chartreux, le père Babolat, n'apprendra l'existence de cette pétition que cinq jours plus tard. Furieux d'avoir été court-circuité, il soutiendra le prêtre mis en cause dans cette affaire. Et il engagera une procédure de licenciement contre l'un des instigateurs de la pétition, professeur de lettres et membre du comité de direction des Chartreux.
Une contre-pétition est alors lancée par d'autres professeurs, qui soutiennent ce militant anti-avortement (sic). Pétition signée par plusieurs dizaines de professeurs dénonçant cette mise en cause personnelle d'un prêtre qui jusque là n'avait provoqué aucun incident au sein du lycée.
Interrogé par Lyon Mag', le père Babolat expliquera : "Ce que ce prêtre a fait est une faute aux yeux de la loi, mais pas aux yeux de la morale. D'ailleurs je n'ai jamais eu à me plaindre de son comportement. Et tous les élèves l'apprécient ici, même si c'est vrai qu'il s'est toujours senti rejeté par les autres professeurs."
Une affaire qui a provoqué d'autant plus d'émotion chez les Chartreux qu'après 25 ans à la tête de cette institution, le père Babolat cèdera sa place en juin prochain au père Plessy. Ce qui risque de provoquer un certain nombre de changements au sein de cet établissement.
Aujourd'hui, avec ces deux pétitions, deux sensibilités s'opposent ouvertement aux Chartreux : les traditionalistes et les modernistes. 3une lutte pour le pouvoir est engagée aux Chartreux", admet d'ailleurs le père Babolat. Avant d'ajouter : "Certains essaient de prendre position pour gêner mon successeur."
Et le père Babolat d'accuser la CFDT, minoritaire aux Chartreux, d'être à l'origine de toute cette affaire. Syndicat dont fait partie Pierre-Marie Chaize comme la plupart des signataires de la pétition.
Contacté, le père Plessy n'a pas voulu répondre aux questions de Lyon Mag', estimant que cette affaire était "purement interne" avant de menacer d'un procès en diffamation si on parlait de cette histoire.
Quant aux responsables de la CFDT, ils reconnaissent qu'il y a effectivement "un problème" aux Chartreux. Mais pour l'instant, ils refusent d'en dire plus : "On attend la rentrée scolaire du 17 avril. Et je peux vous dire que si à cette date on n'a toujours pas eu de rendez-vous avec le cardinal Billé, ça risque de chauffer aux Chartreux !"


DE L’USAGE DES LANGUES VERNACULAIRES DANS L’ÉDITION DES LIVRES DE LA LITURGIE ROMAINE
La CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS vient de publier un document sur l'usage des langues vernaculaires dans l'édition des livres de la Liturgie romaine.
POUR PRENDRE CONNAISSANCE DE CE TEXTE, FAIRE UN CLIC ICI


VOYAGE EN JORDANIE
Monsieur l'abbé LAFFARGUE nous a fait l'amitié de nous transmettre le compte-rendu d'un voyage qu'il a effectué en Jordanie, du 5 au 10 mars dernier. Nous le publions avec son aimable autorisation.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

Encyclique Mortalium AnimosPie XI
A l'invitation d'un liseur nous diffusons ici l'Encyclique de SS le pape Pie XI "SUR L'UNITÉ DE LA VÉRITABLE ÉGLISE".
Un document qui semble toujours d'actualité.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

De la façon de recevoir la Sainte Communion
Le Courrier des lecteurs du quotidien " La Croix " du 22 mars 2001-04-03 a publié la lettre suivante :

                             Titre du journal : " REPAS EUCHARISTIQUE "
                             Sous-titre : " Marie-Noëlle Delavesne , de Paris, s'inquiète de certaines manifestations de
                             piété à la messe qui gommeraient les avancées du Concile.

                             Texte :" Je les observe avec une sympathie perplexe, ces grands jeunes gens, à la messe du
                             dimanche, qui s'agenouillent pieusement, emmêlant leurs pieds entre ceux des chaises aux
                             rangs serrés.A la communion, , ils rompent le mouvement de la procession par une
                             génuflexion profonde, avant de recevoir l'hostie sur la langue ­ qu'ils jugent plus digne que la
                             main d'accueillir le corps du Christ !Je ne mets pas en cause la qualité de leur vie spirituelle,
                             mais ils semblent s'isoler de l'assemblée, des autres fidèles qui se sentent un peu fautifs à
                             côté de tant de piété manifestée.Ils n'ont pas connu, on ne leur a pas raconté, sans doute, le
                             merveilleux printemps qu'a été le Concile Vatican II.L'extraordinaire rapprochement des fidèles
                             et du célébrant avec la messe face au peuple ­ de spectacle devenant participation active et
                             bien visible-, et, renouant avec la tradition primitive, le beau geste des mains rapprochées pour
                             accueillir l'hostie (ce qui associe autrement mieux le corps qu'une langue tirée, au respect dû
                             au don sacré !)Pourquoi ne pas avouer notre inquiétude avec ces signes de retour en arrière
                             qui gommeraient petit à petit les avancées du Concile ? "

Monsieur l'abbé Laffargue a adressé le 3 avril 2001 le courrier suivant en réponse à cette lectrice (courrier, qui - à notre connaissance n'a pas été publié par la Croix):

                             "Ces " grands jeunes gens " (donc, jeunes !) dont parle Marie-Noêlle Delavesne dans le "
                             courrier des lecteurs " du 22 mars dernier, ne font que suivre non seulement leur propre piété
                             (ce à quoi le Seigneur doit être très sensible car ce sont des manifestations de Foi et
                             d'amour) mais aussi les recommandations de l'EgliseQu'elle relise simplement le Catéchisme
                             de l'Eglise catholique au n°1378 : " dans la liturgie de la Messe, nous exprimons notre Foi en
                             la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, entre autres, en fléchissant
                             les genoux ou en nous inclinant profondément en signe d'adoration du Seigneur ".Quant à la
                             communion sur la langue (qui peut manifester aussi qu'on reçoit et qu'on ne prend pas) voilà
                             ce qu'affirme la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements à propos des
                             ministres (ordinaires : prêtres et diacres ou extraordinaires : laïcs) " qui obligent les
                             communiants à recevoir la communion dans la main " :Recevoir la communion dans la bouche
                             est un droit des fidèles qui doit rester entier et que tout le monde se rappelle, en tout cas, que
                             la tradition séculaire est de recevoir l'hostie dans la bouche (notitiae, mars-avril 1999)Cf aussi
                             Concile Vatican II, const. sur la Liturgie, n°112 à 128 et Instruction " Inaestimabile donum " du
                             3 avril 1980, congrég. pour le Culte divin, n°26 et 27.

                             Abbé Christian LAFFARGUE

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Texte reproduit avec l'aimable autorisation de Monsieur l'abbé Laffargue
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 On lira avec intérêt le livre de Mgr Juan Rodolfo LAISE, évêque de San Luis (Argentine) : La communion dans la main (documents et histoire) édité par le Centre International d’Etudes Liturgiques (C.I.E.L.), Paris, 1999, 111 pages.
CIEL, 84 avenue Aristide Briand, 92120 Montrouge - Site : http://www.pro-ecclesia.com/



CHARTA OECUMENICA
Le Métropolite Jérémie, Président de la Conférence des Églises Européennes et le Cardinal Miloslav Vlk, Président du Conseil des Conférences Épiscopales Européennes ont signé ensemble une déclaration constituant des "Lignes directrices en vue d’une collaboration croissante entre les Églises en Europe". Des lignes au ton un peu surprenant, à notre avis.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

UN SITE A VOIR
On nous informe du lancement du site www.genethique.org , premier site d'analyse et d'information sur l'actualité bioéthique francophone. Vous y trouverez de nombreuses informations et des lieux de discussion.

MARIE A L'HEURE DE JESUS, par Monseigneur Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay 

                             Jésus l’annonce plus d’une fois dans l’Evangile : son heure est celle de la Croix. C’est l’heure,
                             en effet, où il accomplit pleinement la volonté du Père, en donnant librement sa vie pour le
                             salut des hommes. Marie, présente à la croix – " Or, près de la croix de Jésus se tenait sa
                             mère… " Jean 19,25 – est tout offerte à Dieu, comme à l’Annonciation, comme à chaque
                             instant de sa vie terrestre, mais, cette fois, dans des circonstances qui font de son offrande
                             un sacrifice, une immolation.

                             Marie sait que Jésus est venu pour cette heure et qu’elle est conviée à s’associer à sa
                             mission : offrir au Père le Fils – qui est aussi son Fils à elle – pour notre salut. Au calvaire,
                             Marie fait l’expérience la plus cruelle que puisse faire une mère : elle assiste à la défiguration
                             et au supplice de son fils. Mais, éclairée et fortifiée par la grâce, elle vit cet instant d’une
                             manière qui l’associe de façon exceptionnelle au mystère de la mort du Christ et de notre
                             rédemption. Elle est insérée dans ce mystère en partageant avec Lui l’épreuve des ténèbres à
                             l’heure où le mal semble l’emporter ; dans la nuit de la foi, elle s’offre elle-même, avec son
                             Fils, pour le salut de tous. Elle vit cette heure comme une véritable mort mystique.

                             Elle accepte la mort de Jésus, non en se résignant, mais en s’unissant de tout son être à la
                             volonté de Dieu, en faisant sienne cette volonté dans une totale communion d’amour avec
                             Jésus, au moment où il réalise le salut du monde. En un certain sens, on peut dire que Marie
                             veut que Jésus aille jusqu’au don de sa vie pour le salut du monde, parce que c’est la volonté
                             du Père et celle de Jésus lui-même. Elle ne subit pas la mort de son Fils comme une fatalité,
                             un drame devant lequel elle serait impuissante.

                             En contemplant son Fils en sa Passion, Marie achève de le donner au monde. De cet amour
                             transfiguré par la douleur, de cette douleur assumée dans l’amour, Marie fait une offrande qui
                             l’unit librement et en tout son être au sacrifice du Christ. A la croix, Marie est donc associée
                             d’une manière unique à la passion et à la mort de son Fils – la chair de sa chair – qu’elle voit
                             mourir sous ses yeux.

                             Mgr Henri Brincard,
                             Evêque du Puy-en-Velay


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Homélie de Jean-Paul II pour les Rameaux

1. «Hosanna!», «Crucifie-le!». On pourrait résumer par ces deux paroles, probablement criées par la même foule, à peu
de jours de distance, la signification des deux événements que nous rappelons dans cette liturgie dominicale. Par
l'acclamation «Béni soit celui qui vient!», dans un élan enthousiaste, les gens de Jérusalem, agitant des branches de
palmiers, accueillent Jésus qui entre dans la ville sur le dos d'un âne. Par «Crucifie-le!», crié deux fois dans une fureur
croissante, la foule réclame du gouverneur romain la condamnation à mort de l'accusé qui, en silence se tient debout au
prétoire.
Notre célébration commence pour cela par un «Hosanna!» et se conclut par un «Crucifie-le!». La palme du triomphe et
la croix de la Passion: ce n'est pas un contresens; c'est plutôt le cœur du mystère que nous voulons proclamer. Jésus s'est
livré volontairement à la Passion, il ne s'est pas trouvé écrasé par des forces plus grandes que lui. Il a affronté librement
la mort de la croix et dans la mort, il a triomphé.
En scrutant la volonté du Père, il a compris que l'«heure» était venue et il l'a accueillie avec l'obéissance libre du Fils et
avec un amour infini pour les hommes: "Sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son Père, ayant
aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout" (Jean 13,1)".

2. Aujourd'hui nous regardons Jésus qui s'approche du terme de sa vie et se présente comme le Messie attendu par le
peuple, envoyé par Dieu et venu en son nom pour porter la paix et le salut, même si c'est d'une façon différente de celle
qu'attendaient ses contemporains. L'œuvre de salut et de libération accomplie par Jésus se poursuit au cours des siècles.
C'est pour cela que l'Eglise, qui croit fermement à sa présence, même si elle est invisible, ne se lasse pas de l'acclamer
par la louange et l'adoration. C'est pour cela, encore une fois, que notre assemblée proclame: "Hosanna, béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur".

3. La lecture de la page évangélique a mis sous nos yeux les terribles scènes de la passion de Jésus: sa souffrance
physique et morale, le baiser de Judas, l'abandon de la part des disciples, les procès devant Pilate, les insultes et les
railleries, la condamnation, la "via dolorosa", la crucifixion. Enfin, la souffrance la plus mystérieuse: "Mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné?". Un grand cri et puis la mort.
Pourquoi tout cela? Le début de la prière eucharistique nous donne la réponse: "Lui qui était sans péché, a accepté la
passion pour nos péchés. Par sa mort, il nous a lavés de nos fautes, et par sa résurrection, il nous a obtenu le salut"
(Préface [italienne])
Notre célébration dit par conséquent notre reconnaissance et notre amour pour celui qui s'est sacrifié pour nous, au
Serviteur de Dieu qui, comme l'avait dit le prophète, n'a pas opposé de résistance, n'a pas reculé, a présenté son dos à
ceux qui le flagellaient, n'a pas soustrait son visage aux insultes et aux crachats (cf. Is 50, 4-7).

4. Mais lorsqu'elle lit le récit de la passion, l'Eglise en se limite pas à considérer seulement les souffrances de Jésus; elle
s'approche de ce mystère, tremblante et confiante, sachant que son Seigneur est ressuscité. La lumière de Pâques fait
découvrir le grand enseignement contenu dans la Passion: la vie s'affirme à travers le don sincère de soi jusqu'à affronter
la mort pour les autres, pour l'Autre.
Jésus n'a pas compris son existence terrestre comme une recherche du pouvoir, comme une course au succès et à la
carrière, comme une volonté de domination sur les autres. Au contraire, Il a renoncé aux privilèges de son égalité avec
Dieu, a assumé la condition de serviteur en devenant semblable aux hommes, a obéi au projet du Père jusqu'à la mort sur
la croix. Et ainsi, il a laissé à ses disciples et à l'Eglise un enseignement précieux: "Si le grain de blé tombé en terre ne
meurt pas, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits" (Jn 12,24).

5. Le dimanche des Rameaux est devenu, depuis des années déjà, aussi la Journée mondiale de la Jeunesse, votre
journée, très chers jeunes, qui êtes venus ici des différentes paroisses du diocèse de Rome et d'autres parties du monde:
avec vous, je salue affectueusement et avec espérance les jeunes qui célèbrent aujourd'hui dans les différentes Eglises
locales la XVIe Journée mondiale de la jeunesse, la première du nouveau millénaire.
Je salue en particulier les jeunes de la délégation canadienne, guidée par l'archevêque de Toronto le card. Ambrozic, qui
sont ici au milieu de nous pour accueillir la Croix autour de laquelle se recueilleront les jeunes de tout continent lors de la
prochaine Journée mondiale de 2002. A tous et à chacun, j'indique encore une fois avec force la Croix du Christ comme
chemin de vie et de salut, le chemin pour obtenir la palme du triomphe au jour de la résurrection.
Que voyons nous sur la croix qui se dresse devant nous et que, depuis deux mille ans, le monde ne cesse d'interroger et
l'Eglise de contempler? Nous voyons Jésus, le Fils de Dieu qui s'est fait homme pour rendre l'homme à Dieu. Lui, sans
péché, est maintenant crucifié devant nous. Lui, il est libre, tout en étant cloué au bois; Il est innocent, tout en se trouvant
sous l'inscription qui annonce le motif de sa condamnation. Aucun de ses os n'a été brisé (cf. Ps 34,21), parce qu'il est la
colonne portante d'un monde nouveau. Sa tunique n'a pas été déchirée (cf. Gv 19,24),, parce qu'il est venu pour
rassembler tous les enfants de Dieu que le péché avait dispersés (cf. Jn 11,52). Son corps ne sera pas jeté en terre mais
déposé dans un tombeau dans la roche (cf. Lc 23,53), parce qu'il ne peut subir la corruption le corps du seigneur de la
vie, qui a vaincu la mort.

6. Très chers jeunes, Jésus est mort et est ressuscité, Il vit maintenant pour toujours! Il a donné sa vie. Mais nul ne la lui
a enlevée; il l'a donnée "pour nous" (Jn 18, 18). Par sa croix, la vie est venue jusqu'à nous. Par sa mort et sa résurrection,
l'Evangile a triomphé, l'Eglise est née.
Au moment où nous entrons avec confiance dans le nouveau siècle, et dans le nouveau millénaire, chers jeunes, le pape
vous redit les paroles de l'Apôtre Paul: "Si nous mourons avec Jésus, avec lui nous vivrons; si nous persévérons avec lui,
avec lui nous régnerons" (2 Tm 2,11). Parce que Jésus seul est le Chemin, la Vérité et la Vie (cf. Jn 14,6).
Alors, qui nous séparera de l'amour du Christ? La réponse, l'Apôtre l'a aussi donnée pour nous: "J'en suis convaincu, ni la
mort ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni présent, ni avenir, rien ne nous séparera de l'amour de Dieu qui est dans
le Christ Jésus, notre Seigneur" (Rm 8,38-39).
Gloire et louange à toi, Ô Christ, Verbe de Dieu, Sauveur du monde!" 


A PROPOS DU ROSAIRE
Les explications d'un liseur.
                            "Le psautier des humbles"
                            La prière la plus naturellement pratiquée par les pères de Haute-Egypte, de
                             Cappadoce, de Palestine... (s.Paul, s. Antoine, s. Pacôme etc.) était, avec
                             l'oraison contemplative (silencieuse) la récitation quotidienne des 150 psaumes,
                             considéré, d'une certaine manière, comme un cinquième évangile, un évangile de
                             pur louange se rapportant pleinement à la Personne de Notre-Seigneur, le sens
                             des psaumes trouvant sa pleine interprétation dans la vie, la mort et la
                             résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La pratique de ce "chapelet"
                             quotidien de psaumes est des plus communes à la joie évangélique des premières
                             âmes éprises de perfection évangélique.
                             A noter que ce "chapelet" de psaumes est aimé en tant que méditation révélée
                             (Écriture Sainte) de la vie du Seigneur.

                             Quelques siècles plus tard S. Benoît dans sa règle insiste sur la récitation au
                             moins hebdomadaire des 150 psaumes (coutume qui, dans les monastères, s'est
                            perdue avec les récentes "réformes"...), regrettant cependant les temps
                             héroïques où les moines récitaient les 150 psaumes tous les jours.

                             Puis, dans les communautés monastiques, le chant de l'office étant le fait des
                             frères sachant lire, on offrit au plus humbles (les illettrés - frère convers) la
                             possibilité de remplacer l'office par un certain nombre de Pater et d'Ave (nombre
                             correspondant à la structure de l'office: une sorte de reflet simplifié de l'office
                             lui-même, et partant une manière de lui rester uni, malgré l'impossibilité de lire) en
                             méditant toujours la vie du Sauveur.

                             St Dominique (+1221) dans le grand travail de "reconquête" reçut de la Sainte
                             Vierge elle-même le Rosaire comme une arme privilégiée pour entretenir la piété
                             de l'apôtre en voyage permanent et ayant de grandes tâches, et convertir les
                             hérétiques par la méditation de la vie du Seigneur à travers sa Mère. Le rosaire
                             recoupe toute la vie du Christ à travers trois chapelets de 5x10 Ave chacun... :
                             soit les 150 psaumes.

                             Il faudrait raconter plus en détail cette superbe histoire, illustration de l'immense
                             condescendance de la prière liturgique lorsqu'elle se penche de son mouvement
                             propre vers les humbles, et qui, se faisant populaire, n'en reste pas moins un
                             regard de la plus haute exigence rivé sur l'imitation contemplative du Seigneur!

                             La Sainte Vierge est venu supplier notre 20e siècle ... de prier le chapelet. "


NOTE DE LISURE
Extrait du Commentaire de Philippe Maxence in La Nef  n°115, p.7 - Avril 2001 -
                             "Dépasser le fini avec l'infini !"

                             "L'EGLISE EST UNE
                             Le théologien et la religieuse, servante des pauvres, (Le Cardinal Newman et
                             Mère Teresa, ndlr) nous rappellent que l'Eglise est une. Nous devons vivre de la
                             foi, de l'espérance et de la charité. Nous devons tenir la doctrine mais l'illuminer
                             par une fervente charité, une invincible espérance. Point de théologie sans amour
                             ; point d'amour sans une solide armature doctrinale. Newman a aimé l'Eglise au
                             point de tout quitter pour elle. Notoriété, avenir, confort, reconnaissance... Mère
                             Teresa n'a jamais cessé d'enseigner les vérités de la foi catholique au point de se
                             voir accusée de "conservatisme" ou même de "fondamentalisme chrétien". Saint
                             Grégoire le Grand conseille à ceux qui veulent connaître la vie de Saint Benoît de
                             lire sa Règle car il enseignait ce qu'il vivait. Ces propos s'appliquent aussi à Mère
                             Teresa. Doctrine, charité, croix, trois éléments indissociables de la vie du
                             chrétien comme nous l'enseigne la vie de l'Eglise depuis les origines. Au moment
                             où des contacts officiels sont établis entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X
                             nous devons cultiver plus que jamais, avec l'aide de la grâce, ce tryptique. Notre
                             regard y doit trouver sa véritable lumière pour poser sur cet événement un regard
                            vrai et chrétien. Il ne s'agit pas ici pour moi d'analyser le fond de la question. A
                             ma petite place, celle d'un catholique du dernier rang, j'invite seulement à la
                             prière qui seule déplace les montagnes. Newman et Mère Teresa nous l'ont
                             montré tous les deux.
                             DEUX INTERCESSEURS
                             (...)N'hésitons pas à les prendre comme intercesseurs pour un véritable règlement
                             de la question de la Fraternité Saint-Pie X. Au journaliste Malcolm Muggeridge qui
                             lui faisait part de ses difficultés à comprendre l'Eglise "moderne", Mère Teresa
                             répondit : "l'amour personnel que vous porte le Christ est infini ; la petite
                             difficulté que vous avez avec son Eglise est finie. Dépassez le fini avec l'infini."
                             Dépassez le fini avec l'infini. Quelle clarté dans la voie à suivre. A nous d'en faire
                             autant en recourant à la prière."

                             ----------------

Philippe MAXENCE ne sera plus permanent à La Nef, s'étant vu proposer le poste de rédacteur en chef de L'Homme Nouveau.
Il continuera de collaborer à La Nef, avec une chronique littéraire mensuelle.
UN SITE A DECOUVRIR
http://site.voila.fr/ospneri/index.html
L'Œuvre Saint Philippe Néri est une Association créée par quatre séminaristes de la
Fraternité Saint Pierre qui a pour but de promouvoir, par le moyen d'activités
culturelles, l'attachement au patrimoine de l'Église romaine. Sa première activité va
être d'organiser, en août prochain, un séjour-pèlerinage à Rome pour des garçons de 17 à 22 ans.
Pour tous renseignements complémentaires :
Œuvre Saint Philippe Néri
Association Loi 1901
Siège : 9, rue du Docteur Jacquemaire Clemenceau 75015 Paris -
Tél. : 01 48 28 88 71
 


Mgr Eyt donne son point de vue sur les négociations en cours entre Rome et la Fraternité St-Pie X
Tout n'est pas négociable
D'après des informations parvenues en France assez mystérieusement, le Saint-Siège et le Saint-Père en personne ont manifesté depuis de longs mois déjà, le désir de développer des contacts avec la Fraternité Saint-Pie X en vue d'aboutir à des solutions juridiques. Tandis que les médias décrivaient le déroulement positif de ces pourparlers, les prêtres de France recevaient un bulletin, 9ème de la série, intitulé " Lettre à nos frères prêtres", lettre trimestrielle de liaison de la Fraternité Saint-Pie X avec le clergé de France (n°9, mars 2001).
Or voici que, dans ce bulletin, les résultats des "Entretiens romains" d'abord salués comme pleins de promesses, sont présentés, dans la suite du texte, comme "provisoirement compromis", les discussions étant en tout cas, pour le moment, "suspendues". Selon l'homme qui semble guider la discussion, Mgr Fellay, la cause de cette suspension serait du côté de Rome.
A la lecture de cette "Lettre à nos frères prêtres" , tout comme à la connaissance du bulletin girondin de la Fraternité Saint-Pie X "Le
Mascaret", je me félicite que la cause de la dite suspension vienne "du côté de Rome". Voici parmi d'autres, un motif qui justifie ma
position.
Il s'agit dans "La lettre à nos frères prêtres " de l'attristante caricature de la théologie catholique de l'Eucharistie à laquelle se livrent des "théologiens lefebvristes" (Lettre à nos frères prêtres n°9, mars 2001).. I1 ne s'agit pas moins que de contester radicalement la doctrine énoncée sur l'Eucharistie par Paul VI et Jean-Paul Il. A cet égard, il est évident pour un catholique que l'expression "Mystère pascal" du Christ et de l'Église constitue bien une réalité qui éclaire et soutient la foi, l'esprit de la liturgie, la consécration de nos cœurs et le sens de nos vies. Comment pourrions-nous accepter que d'autres catholiques puissent dire d'une théologie aussi autorisée "qu'ils découvrent avec effroi qu'elle est condamnable et partiellement condamnée par le Magistère authentique de l'Église'' ? Ce sont hélas des propos de cette sorte que nous tiennent certains évêques et prêtres de la Fraternité Saint-Pie X au moment où ils nous disent aspirer à "se rapprocher" de l'Église catholique...
De telles différences doctrinales, liturgiques, sacramentelles, institutionnelles, de telles oppositions, non seulement sur le "Mystère pascal" mais sur tant d'autres éléments de la foi, peuvent-elles être surmontées sans examen approfondi et sans délai suffisant ? Pour le moment et concernant ces problèmes, nous sommes nombreux à voir sur cette route davantage d'obstacles que d'ouvertures.
                                                                                                      Cardinal Pierre EYT
Source : http://catholique-bordeaux.cef.fr/

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Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres
A l'instar de l'agence Zenit, nous publions (sans l'appareil des notes) "l'Instruction sur quelques questions concernant la collaboration
des fidèles laïcs au ministère des prêtres" (Librairie éditrice vaticane, Cité du Vatican, 1997).
L'agence Zenit écrit : " "Le but de ce document, explique l'avant-propos, est simplement de fournir une réponse claire et autorisée aux
pressantes et nombreuses demandes parvenues à nos Dicastères de la part d'évêques, de prêtres et de laïcs qui,
confrontés à de nouvelles formes d'activité « pastorale » des fidèles non-ordonnés, dans le contexte des paroisses et
des diocèses, ont demandé des éclaircissements".
C'est le fruit d'une collaboration exceptionnelle entre huit dicastères romains: la Congrégation pour le Clergé, le
Conseil Pontifical pour les Laïcs, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, la Congrégation pour le Culte divin et la
Discipline des sacrements, la Congrégation pour les Evêques, la Congrégation pour l'Evangélisation des peuples, la
Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, et le Conseil Pontifical pour
l'interprétation des Textes Législatifs. Le document se présente en deux parties traitant d'une part des "principes
théologiques" (1. Le sacerdoce commun et le sacerdoce ministériel, 2. Unité et diversification des tâches ministérielles,
3. Caractère irremplaçable du ministère ordonné, 4. La collaboration des fidèles non-ordonnés au ministère pastoral),
et d'autre part des "dispositions pratiques" (articles concernant, 1. La terminologie, 2. Le ministère de la parole, 3.
L'homélie, 4. Le curé et la paroisse, 5. Les organismes de collaboration, 6. La liturgie, 7. Les célébrations dominicales
en l'absence de prêtre, 8. La communion, 9. Les malades, 10. Le mariage, 11. Le baptême, 12. Les funérailles, 13.
Le discernement et la formation). "
POUR PRENDRE CONNAISSANCE DE CE DOCUMENT, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
A LA DEMANDE DE LISEURS

INTERVIEW EXCLUSIVE DE CHRISTOPHE GEFFROY A AGORAMAG
Christophe GEFFROY est directeur de la NEF.
Il a bien voulu répondre à nos questions. Une Interview exclusive à lire dans le cadre de l'Interview du Mois.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

INTERVIEW EXCLUSIVE DE JEAN MADIRAN A AGORAMAG
Un document concis et précis.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

DOMUS CHRISTIANI
Plusieurs liseurs nous ayant interrogé au sujet des équipes DOMUS CHRISTIANI, nous vous proposons une petite présentation, extraite d'une brochure éditée par les équipes Domus Christiani elles-mêmes.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
NEUVAINE DE LA GRACE A SAINT FRANCOIS-XAVIER du 4 au 12 mars

[on peut encore faire cette neuvaine à toute autre époque de l'année, et particulièrement
pendant les 9 jours qui précédent la fête de st François-Xavier, du 24 novembre au 3 décembre]

Origine de la neuvaine
A Naples, en décembre 1633, le père Marcel Mastrilli, mortellement blessé à la tête,allait mourir.St François Xavier lui apparut, et lui ayant fait faire le voeu d'aller au Japon, le guérit à l'instant, et lui suggéra la pensée de propager une neuvaine en son honneur,du 4 au 12 mars,anniversaire de sa canonisation, promettant sa particulière assistance à ceux qui le prieraient pendant ce temps.

Prière de la neuvaine
Saint très aimable et plein de charité, j'adore respectueusement avec vous la Majesté divine, et parce que je me complais
singulièrement dans la pensée des dons particuliers de la grâce qu'elle vous a départis pendant votre vie, et de ceux de la
gloire après votre mort, je lui rends de très ferventes actions de grâces, et je vous supplie de tout mon coeur de m'obtenir
aussi(désigner ici la grâce particulière qu'on veut obtenir) ; et si ce que je demande n'est point selon la gloire de Dieu et le
plus grand bien de mon âme, obtenez moi ce qu'il ya de plus conforme à l'un et à l'autre.
3 Pater
3 Ave
10 Gloria

Oraison de la fête de Saint François-Xavier
O Dieu qui, par la prédication et les miracles du bienheureux François Xavier, avez voulu réunir à votre Eglise les nations
des Indes, faites nous la grâce d'imiter les vertus de celui dont nous révérons les mérites et la gloire, par Notre Seigneur
Jésus-Christ, qui vit et règne avec vous dans l'unité du Saint-Esprit.
AMEN.

Imprimatur
Bruges, 3 février 1923
A.C. de Schrevel vic. gen.

NOTIFICATION sur le livre du P. JACQUES DUPUIS, S.J., «Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux» Paris, Cerf 1997
Nous vous proposons la lisure d'une Notification effectuée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi autour du livre du Père Jacques DUPUIS, s.j.
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4 NOUVEAUX MEMBRES AU SEIN DE LA COMMISSION "ECCLESIA DEI"
On trouvera ci-dessous le texte de la dépêche rédigée par ZENIT.
---------------------------------
Le pape Jean-Paul II a nommé quatre nouveaux membres de la commission "Ecclesia Dei" qu'il a
instituée en 1988. Ces nominations assureront une base de dialogue élargie
avec la Fraternité Saint Pie X, qui a eu ces derniers mois des contacts
répétés avec le cardinal Dario Castrillon Hoyos, préfet de la congrégation
pour le clergé et président de la commission. D'aucuns y voient un signe
que le dialogue a été renoué de façon visible à la faveur du Grand Jubilé.
Elles surviennent aussi au lendemain du consistoire et de la fête de la
Chaire de Saint-Pierre qui a donné à Jean-Paul II l'occasion d'insister sur
le ministère d'unité du Successeur de Pierre et de demander aux nouveaux
cardinaux de l'aider spécifiquement dans cette tâche.

Les nominations
Les quatre nouveaux membres sont le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la
congrégation pour la Doctrine de la foi, Jorge Medina Estévez, préfet de la
congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements,
Louis-Marie Billé, archevêque de Lyon et président de la conférence
épiscopale française, ainsi que Mgr Juliàn Herranz, président du conseil
pontifical pour les Textes législatifs.
La nomination du cardinal Ratzinger assure - entre autres - la transmission
de la mémoire des négociations et des événements qui ont précédé et conduit
à Ecclesia Dei. La nomination du cardinal Medina se comprend aussi par
l'importance de la question liturgique et de la pastorale des sacrements,
celle de Mgr Herranz souligne l'aspect juridique de la question. Et la
nomination du cardinal Billé, comme le relèvent des observateurs autorisés
à Rome, est particulièrement importante dans ce processus de dialogue qui
concerne particulièrement l'Église en France.

La Lettre apostolique "Ecclesia Dei"
Dans la Lettre apostolique "Ecclesia Dei adflicta", en forme de Motu
Proprio et en date du 2 juillet 1988, on lit (nous traduisons de
l'italien): "compte tenu de l'importance et de la complexité des problèmes
mentionnés dans ce document", Jean-Paul II a institué cette commission (ce
passage de la Lettre est repris par l'Annuaire pontifical) "avec pour tâche
de collaborer avec les évêques, avec les dicastères de la curie romaine et
avec les milieux intéressés, dans le but de faciliter la pleine communion
ecclésiale des prêtres, des séminaristes, communautés ou religieux et
religieuses jusqu'ici liés de différentes façons à la Fraternité fondée par
Mgr Marcel Lefèbvre (mort en 1991, ndlr), qui désirent rester unis au
Successeur de Pierre dans l'Église catholique en conservant leurs
traditions spirituelles et liturgiques". Et ceci à la lumière du protocole
signé le 5 mai précédent par le cardinal Ratzinger et Mgr Lefèbvre.

Le refus du Concile
Ancien archevêque de Dakar, Mgr Marcel Lefèbvre, dans son opposition à
certaines réformes conciliaires, en particulier liturgiques, fonda son
propre séminaire à Ecône, en Suisse, et ordonna des prêtres, même après
avoir été "suspendu" par le Saint-Siège, ce qui lui interdisait l'exercice
de ses fonctions épiscopales. Les quatre principales questions faisant
difficulté pour Mgr Lefèbvre sont résumées par "Théo" sous les titres de la
liberté religieuse, de l'oecuménisme, de la messe, et de l'autorité du pape
dans l'Eglise et des évêques dans leurs diocèses. En particulier, estimant
que cela signifiait mettre sur le même pied la vérité et l'erreur, Mgr
Lefebvre n'a pas voté la déclaration de Vatican II sur la liberté religieuse.

Ecclesia "adflicta"
C'est le 30 juin 1988, après avoir rejeté - le lendemain de sa signature -
le protocole signé le 5 mai au bout de longs pourparlers, ainsi qu'une
ultime proposition du cardinal Ratzinger, de la part du pape, que Mgr
Lefèbvre consacra quatre évêques. Cette désobéissance, considérée comme un
"acte schismatique" entraînait son excommunication ipso facto et mettait la
Fraternité Saint Pie X en dehors de l'Église catholique. C'est ce qui
explique le titre du Motu proprio du 2 juillet 1988: "Ecclesia Dei
adflicta": "affligée". Car si Mgr Lefebvre n'avait pas consacré d'évêque,
les ordinations sacerdotales n'auraient pas continué après sa mort.
Remarquons que les ordinations en question (sacerdotales et épiscopales)
sont illicites - mais "valides" - du point de vue du droit canon, ce qui
n'est pas sans créer de confusion chez les fidèles.

Fondation de la Fraternité Saint-Pierre
Pourtant, d'autres catholiques de sensibilité "traditionaliste"
choisissaient alors l'unité, en particulier en rejoignant la Fraternité
Saint-Pierre, qui est, depuis juin 2000, sous l'autorité de l'abbé Arnaud
Devillers. En effet, dans son Motu proprio de 1988, le pape, qui constatait
et déplorait le schisme, affirmait en même temps sa volonté de faciliter
"la communion ecclésiale à ceux qui se sentent attachés à des formes
liturgiques et disciplinaires antérieures de la tradition romaine, grâce à
des mesures nécessaires pour garantir le respect de leurs justes
aspirations". C'est dans cet esprit qu'était fondée la Fraternité
Saint-Pierre, Société cléricale de vie apostolique, de droit pontifical. Un
séminaire de formation était institué en Bavière. En France, des évêques
ont confié à des prêtres de cette Fraternité la célébration de certaines
messes selon de rite "de Saint Pie V", en vigueur avant Vatican II. Ces
communautés relèvent de l'autorité de l'évêque diocésain.

A la faveur du pèlerinage jubilaire
Néanmoins, le dialogue avec la Fraternité Saint-Pie X s'est poursuivi,
officieusement, pendant 12 ans. Aujourd'hui, certains observateurs
n'hésitent pas à dire que la Fraternité Saint-Pie X a renoué visiblement le
dialogue avec Rome, par le geste même de son pèlerinage jubilaire aux
quatre basiliques majeures, les 8 et 9 août 2000. Et le 30 décembre, Mgr
Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité, s'est rendu à Rome et a
rencontré le pape lors de sa messe privée du matin, mais aucune parole
importante n'a été échangée.
Mgr Fellay a également rencontré plusieurs fois le cardinal Castrillon
Hoyos, au cours du dernier trimestre 2000. Le 16 janvier dernier, il a
cependant demandé des "garanties" à Rome pour avancer dans le dialogue
auquel il met des conditions.
Dans ce contexte, on comprend que les nominations de ce samedi 24 février
assureront aux éventuelles rencontres à venir une base élargie et des
approches complémentaires.
Enfin, il semble, d'après des sources bien informées, que ces derniers
développements correspondent à une vraie demande à l'intérieur de la
Fraternité Saint-Pie X, où pourtant les sensibilités ne sont pas homogènes,
avec d'une part ce que d'aucuns appellent des "irréductibles" - face à ce
qui est considéré par eux comme la "dérive conciliaire" - et d'autre part
ceux qui considèrent nécessaire un rapprochement avec le Successeur de Pierre.


EXERCICES SPIRITUELS DE ST IGNACE
Un liseur nous interrogeait dernièrement au sujet des Exercices spirituels de St-Ignace.
Monsieur l'abbé Laffargue a bien voulu nous adresser une présentation succinte de ces exercices, et nous l'en remercions vivement.
-----------------
Les "Exercices spirituels de St Ignace" sont des retraites mais toutes les "retraites" ne sont pas des Exercices.

Ce qu'ils ont en propre:
 - la discipline: le silence (absolu) pendant le temps des Exercices: 5 jours (minimum), 6, 10 ou trente jours;
 - le suivi d'un directeur spirituel (à rencontrer tous les jours, un temps court). Il ne dirige pas l'âme, ici, mais il veille pour savoir si elle suit bien les Exercices et fait "les méditations";
 - le ou les prédicateurs s'effacent derrière la méthode de St Ignace de Loyola. On ne "prêche" pas les Exercices, on les donne;
 - on ne prêche pas une retraite sur "un thème", sur un sujet théologique, spirituel ou pastoral, on suit une méthode et c'est elle qui rend la retraite efficace;

 Quelle est cette méthode ? :
 La retraite est divisée en quatre parties ou "semaines" (car St Ignace avait conçu ses Exercices pour un mois de quatre semaines) :
 *la première: la semaine purgative, le but de la vie, les fins dernières, le péché, la mort, la réconciliation avec Dieu; elle se termine par une confession (le plus souvent générale=de toute sa vie);
 *la seconde: la semaine de la vie illuminative avec les contemplations (on passe des méditations aux contemplations) des mystères de la Foi. On commence, ici, par les mystères joyeux;
 *la troisième: la contemplation des mystères douloureux (la Passion de Notre-Seigneur); elle nous introduit dans la vie unitive;
 *la quatrième et dernière: la contemplation des mystères glorieux (la Résurrection).

     Les instructions (40 mn) sont suivies, de la part du retraitant, d'une méditation ou oraison de 20 mn + 5 d'un colloque de l'âme avec Dieu pour tirer de son "exercice" le miel et la grâce de cet entretien que l'on fait dans sa chambre. C'est une véritable école d'oraison car on apprend à prier, à méditer (mise en présence de Dieu, grâce à demander, corps de l'oraison: mémoire, intelligence, volonté, colloque - examen de la méditation, notes)

     Il y a aussi des pièces propres (à ces Exercices) et incomparables : les deux Etendards, l'appel du Roi, les trois classes; les règles d'élection quand on doit prendre une décision importante et aussi (quand on ne les oublie pas) les règles du discernement des esprits si utiles pour démêler le vrai du faux...

     Bref, c'est "le code le plus sage et le plus universel des lois du salut et de la perfection des âmes" ( PIE XI, encyclique Mens nostra )
 

P.S.: les Exercices donnés le plus fidèlement le sont par les moines de l'Abbaye de Clairval à Flavigny (21)
Adresse électronique : cellererie.clairval@libertysurf.fr
Site :  http://www.clairval.com


     abbé Christian LAFFARGUE*
_____________________________________________________________
 *prédicateur émérite des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola


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INTERVIEW DU CARDINAL CASTRILLON HOYOS A 30 JOURS
Un document à lire en faisant un clic sur cette ligne.

DOCUMENT
 Le 14 septembre 2000, le Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, soumettait à l’approbation du Saint Père un document intitulé : « Instruction sur les prières pour obtenir de Dieu la guérison ».
Nous vous en proposons un commentaire lu dans la "Lettre de la Famille ", Bulletin de la Famille de saint-Joseph - n°75 - février 200.
http://www.famille-st-joseph.com
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

LE COMMENTAIRE DE PHILIPPE MAXENCE PARU DANS LE DERNIER NUMERO DE LA NEF.
Publié avec l'aimable autorisation de Philippe MAXENCE.
A lire et méditer.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
INTERVIEW DU SUPERIEUR GENERAL DE LA FRATERNITE SAINT PIE X

30JOURS N. 9 - septembre 2000
Interview accordée par Mgr Fellay au mensuel 30 JOURS.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE

NOTES DE LISURE
Deux citations extraites du dernier numéro de la Nef, n°113 de février 2001.

- Page 15, "Une expérience originale", entretien avec M. l'abbé Christian Gouyaud, prêtre du diocèse de Strasbourg et ancien membre fondateur de la Fraternité St-Pierre.  L'abbé Gouyaud est aujourd'hui chapelain des fidèles du diocèse attachés à la messe traditionnelle.

                             "Du côté des prêtres et des fidèles qui se réfèrent au Motu proprio, il importe de
                             réaliser davantage les conditions d'application de ce document, et notamment de
                             ne pas faire de la question liturgique une machine de guerre. Tout ce qui est
                             polémique à l'égard du rite rénové dessert considérablement notre "cause". Nous
                             pourrions, de surcroît, explorer davantage la voie suggérée par le cardinal
                             Ratzinger qui préconisait d'"observer les critères essentiels de la Constitution
                             conciliaire sur la liturgie aussi si l'on célèbre selon le Missel ancien".
                             Nous ne devons pas "hypostasier" le rite jusqu'à encourir le reproche que faisait
                             indirectement Mgr Gamber à la codification par saint Pie V du missel romain : celui
                             d'avoir empêché toute évolution organique. (...)
                             Cofondateur de la Fraternité Saint-Pierre dans une situation critique - le schisme
                             de 1988 - je sais trop dans quelle impasse ecclésiale une opposition radicale au
                             rite rénové peut mener. Le "charisme d'exclusivité" n'a jamais existé parce que,
                             dans l'Eglise, c'est le ministère apostolique qui authentifie les charismes.
                             L'autorité compétente, en l'occurrence, sans mettre aucunement en cause ce qui
                             a été concédé, n'a de fait jamais reconnu ce charisme-là. Le charisme fondateur,
                             c'est l'amour de l'Eglise. (...)
                             En ce qui concerne la compression du schisme Lefebvre, qui reste pour nous tous
                             une mission, je ne crois pas que ce soit en voulant montrer aux dissidents que
                             "nous-n'avons-absolument-pas-changé" que nous serons crédibles à leur endroit.
                             Nous avons changé parce que nous avons compris que le refus de communication
                             sacramentelle dans l'acte concret de célébrer conduit à la rupture de communion
                             ecclésiale. Comment pourrions-nous appartenir au même corps mystique si nous
                             refusions par principe de participer jamais au même corps eucharistique ?"

- Page 17, "Humeur" de Jean Marie Paupert, "Raison garder ou : le principe de réalité"

                             "Je suis sidéré et atterré quand, ici ou là, je vois, j'entends tels de nos amis ou
                             de nos proches mettre systématiquement en doute la validité sacramentelle des
                             messes nouvelles et la foi catholique de leurs ministres, curés ou vicaires. Il me
                             faut donc ici rappeler qu'est valide toute messe célébrée selon un canon reçu,
                             par un prêtre validement ordonné, quel qu'en soit le rit, pourvu que le dit
                             célébrant ait l'intention droite de réaliser ce qu'entend et veut, a toujours
                             entendu et voulu l'Eglise catholique en communion avec le pape.
                             (...) je puis et dois témoigner ici que - quels que puissent être par ailleurs mon
                             désagrément parfois fort vif ou bien ma très relative satisfaction des rites
                             observés - tous les prêtres dont j'ai suivi, tant à Paris qu'en Savoir, les offices et
                             les homélies étaient manifestement de bons et vrais prêtres, animés d'une
                             authentique foi catholique et prêchant bien, souvent remarquablement, une
                             doctrine substantielle."


UN SITE A VOIR
Celui de l'Associtation Renaissance Catholique : http://renaissancecatho.free.fr
On y lit que l'association :
- s'attache à créer des espaces d'amitié et de chrétienté au sein de notre société ;
- agit pour la défense de la vie et de la famille ;
- œuvre pour la restauration des valeurs chrétiennes dans la société française.

AUTOUR DE LA FRATERNITE SACERDOTALE ST-PIE X
"Il me semble utile de relancer, en dehors de tout contexte polémique (au sens positif – car la polémique n’est pas un péché…, n’en déplaise au credo du libéral pour qui est «polémiste» - entendre : un-vilain-rabougris-jamais-content…- quiconque n’est pas d’accord avec «moi»…) une question de fond, qu’il s’agirait de considérer en elle-même (sans lettres, sans dérapage, sans diplomatie, sans coups bas, sans combine, ni effets de manche…). "

Un de nos liseurs lançait ainsi le débat sur le forum catholique le 13 janvier dernier.

Nous soumettons à votre lisure :
- Les consécrations épiscopales de S. Exc. Mgr LEFEBVRE étaient justes nonobstant le "NON" du PAPE
(Courrier de Rome - Si si no no, Mai 1999 - Juin 1999)
- UNE EXCOMMUNICATION INVALIDE, UN SCHISME INEXISTANT Réflexions dix ans après les consécrations d'Ecône
(Courrier de Rome Si si no no N° 214-215-216-217-218 Juillet/août 1999 à décembre 1999)

Ce dossier a été enrichi par la diffusion des documents suivants, que vous nous avez transmis :
- Une interview de l'abbé Murray, parue dans Tu es Petrus (1997)
- Réponses de la Congrégation des Evêques et du Conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs  à Mgr Norbert Brunner, évêque de Sion
- Entretien avec Monsieur l'abbé Murray, paru en 1995 dans "The Latin Mass Magazine"
- Protocole d'accord établi au cours de la réunion tenue à Rome le 4 mai 1988 entre S. Em. le cardinal Joseph Ratzinger et S. Exc. Mgr Marcel Lefebvre, et signé par les deux prélats le 5 mai 1988
- Décret d'excommunication de Mgr Lefebvre - CONGREGATION DES EVEQUES - 1er juillet 1988

Ces textes appelleront certainement de votre part des réactions. N'hésitez pas à utiliser pour cela le forum. N'oubliez pas non plus le Courrier des liseurs, sans doute plus approprié, compte tenu de la densité de ces documents. Transmettez nous également les documents qui vous semblent devoir compléter avantageusement ce dossier... Nous nous interdisons d'apporter à ces documents le moindre commentaire visant à orienter les débats. De même, l'intégralité des textes de ce dossier nous a été transmise par des liseurs.

POUR PRENDRE CONNAISSANCE DU DOSSIER, FAIRE UN CLIC ICI.


QUE SIGNIFIE "CREER UN CARDINAL "IN PECTORE" ?