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"Dépasser le fini avec l'infini !"
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Un de nos liseurs nous adresse une présentation du site de LA DOCTRINE CATHOLIQUE.
" La doctrine catholique est un site de formation se fondant sur les principes thomistes. Il aborde de nombreux sujets tels que la liturgie, la philosophie, la théologie, le magistère, l'histoire, le scoutisme, la spiritualité... Il cherche à faire connaitre la doctrine traditionnelle de l'Eglise et à aider les catholiques à mieux connaître leur Foi ou à résoudre les problèmes qu'ils peuvent avoir."
Adresse du site : http://ladoctrinecatholique.free.fr
A PROPOS DES VERTUS
Nous vous proposons la lisure d'un exposé sur les Vertus trouvé sur un site de la Fraternité Saint-Pierre.
Les Vertus- I. Nature — La vertu est une bonne habitude, par opposé au vice qui est une
mauvaise habitude. La mot vient de vir, homme, parce qu’il désigna d’abord une
qualité propre à l’homme, la force, puis toute qualité, surtout celle par quoi nous
obéissons à la droite raison. Dans ce dernier sens on peut la définir : une
habitude qui dispose les puissances humaines à bien agir. C’est donc une qualité
surajoutée aux puissances et qui les aide à exécuter la loi.Ces vertus résident dans les facultés, non dans l’essence de l’âme, parce qu’elles
sont immédiatement ordonnées à l’action. Ces facultés sont l’intelligence et la
volonté, surtout la volonté, puisqu’elle est la cause principale de l’acte moral, qui
procède d’elle moyennant la connaissance intellectuelle. Les autres puissances
participent à la vertu, en tant qu’elles sont soumises à l’empire de la volonté :
elles sont donc un sujet secondaire à la vertu : par exemple, la tempérance est
liée à l’appétit sensible, parce qu’elle modère les passions.Comme il y a deux ordres dans la moralité, l’ordre naturel et l’ordre surnaturel, il y
a deux sortes de vertus, les vertus naturelles ou acquises, et les vertus
surnaturelles ou infuses.II. VERTUS ACQUISES .— On les trouve même chez les païens et les hérétiques,
mais les chrétiens doivent les posséder plus parfaitement. Chez eux, elle ne
doivent pas rester naturelles, mais devenir surnaturelles par la fin ou sous
l’influence de la grâce, pour qu’elles soient méritoires de la vie éternelle. On les
divise en deux classes : les intellectuelles ou le morales : les premières
perfectionnent l’intelligence pour la connaissance du vrai, les autres la volonté
pour la poursuite du bien.1° Les vertus intellectuelles.— Nous laissons de côté les vertus uniquement
spéculatives, pour ne nous occuper que de celle qui est pratique, savoir la
sagesse, en tant qu’elle est ordonnée à l’action. L’Ecriture loue magnifiquement
cette vertu, énumère ses nombreuses qualités, la place au-dessus des autres, dit
d’elle, en particulier, qu’elle apprend à agir avec force et suavité : voir les livres
de la Sagesse et des Proverbes.2° Les vertus morales.— En tant que naturelles, elles reposent sur un motif
naturel, savoir l’honnêteté ou la conformité à la droite raison ; elles tendent à
une fin naturelle, la perfection de l’homme et son bonheur. Comme nous avons
une destinée surnaturelle, nous devons les élever jusque là, par la fin de la grâce.
En restant naturelles, elles ne méritent pas la vie éternelle ; cependant elles sont
vraies et parfaites dans leur genre.On distingue quatre vertus morales principales, qu’on appelle cardinales, parce
qu’elles sont comme les gonds, cardo, des autres vertus : la prudence, la justice,
la force et la tempérance. L’Ecriture, au livre de la Sagesse, VIII, 7, suggère
cette division. Les païens l’ont adoptée : Cicéron dans le De officis, 1. I, c. XX.
Depuis Saint Ambroise, elle est commune dans l’Eglise. Il semble avoir été le
premier à les appeler cardinales. Saint Thomas travailla cette division,
recherchant pourquoi il y a quatre vertus cardinales, et comment elles se
distinguent les unes des autres. Il remarques qu’on peut les envisager à deux
points de vue : a) en tant qu’elles sont les conditions générales ou les propriétés
de toute vertu, qui doit être prudente, juste, modérée et forte ; b) et en tant
qu’elles sont des vertus spéciales, ayant des objets formellement divers et
enracinées sur des puissances différentes.Ces vertus sont connexes, de sorte qu’on ne peut vraiment pratiquer l’une sans
l’autre. C’est ce que Saint Augustin remarquait déjà. Mais il s’agit des vertus
parfaites, c’est-à-dire qui sont fermes, et non de simples inclinations. On ne peut
par exemple être vraiment justes, sans être prudent, modéré et fort.L’axiome : In medio stat virtus, la vertu est au milieu, signifie : a) Qu’elle évite les
excès opposés : la force par exemple est entre la paresse et la témérité. b)
Lorsqu’il y a collision des droits ou des devoirs, la vertu consiste à modérer une
vertu par l’autre, de sorte que si la justice incline à punir rigoureusement, la
clémence exhorte quelquefois à la mitiger la peine. Cet axiome était cher aux
stoïciens, au témoignage d’Horace.Les vertus morales naissent : a) par hérédité, bien qu’à ce stade elles ne soient
que des inclinations pour des commencements de vertus ; b) par des actes
répétés : le premier produit une disposition qu’augmente le second, et ainsi de
suite. Cependant Saint Thomas, Ia IIae, q. LII, a. 3, prétend qu’un acte ne
développe une habitude qu’à la condition d’être plus intense que le précédent.Les vertus croissent de deux façons : en extension et en intensité. En extension,
quand leur objet matériel s’étend ; en intensité, quand elles s’enracinent
davantage dans l’âme, de sorte que leurs actes soient plus faciles et plus
agréables.Les vertus se perdent : a) par des actes contraires ; b) par la cessation de leur
exercice, non pas directement sans doute, mais indirectement, en tant que les
obstacles se multiplient et font contracter des habitudes contraires : toutefois
elles revivent facilement.III. LES VERTUS INFUSES.— On peut les définir : des habitudes surnaturelles
reçues de Dieu, par lesquelles les facultés de l’âme ont le pouvoir de faire des
actes surnaturels. Elles diffèrent essentiellement des vertus acquises, en ce
qu’elles ne naissent pas de la nature ou de d’actes répétés. Certaines vertus
surnaturelles sont infuses par soi, parce qu’elles ne peuvent être acquises ;
d’autres le sont par accident, parce qu’elles peuvent être acquises. Suivant
l’opinion commune, les vertus surnaturelles ne donnent pas la facilité d’agir, mais
seulement la puissance. Celles qu’on reçoit au baptême, par exemple, ne
paraissent pas procurer la facilité, tandis qu’on l’obtient par la répétition des
actes.Les vertus infuses sont théologales ou morales. Les premières sont ainsi
appelées, parce qu’elles se rapportent immédiatement à Dieu, qui leur est objet
matériel et formel. Il y en trois : la foi, l’espérance et la charité. Les vertus
infuses morales se rapportent immédiatement à quelque chose de créé comme
objet matériel, et leur motif est la bonté de l’acte surnaturel. On les ramène à
quatre cardinales, qui ressemblent aux acquises par leur objet, mais en diffèrent
par l’origine qui est divine, par l’exercice qui a lieu sous l’influence de la grâce, par
la fin qui est surnaturelle. L’existence des vertus surnaturelles est de foi, quant
aux trois vertus théologales, comme l’a déclaré le concile de Trente ; " Dans la
justification, avec la rémission des péchés, l’homme reçoit, par Jésus-Christ
auquel il est incorporé, la foi, l’espérance et la charité ", sess. VI, c. VII. Pour les
autres vertus, notamment les cardinales, elle est communément admise. Le
Catéchisme du concile de Trente dit en effet : " La grâce sanctifiante a la très
noble compagnie de toutes les vertus, qui sont infusées divinement avec elle
dans l’âme ", n.42. L’analogie, qui existe entre la vie naturelle et surnaturelle,
persuade cette existence : les actes naturels sont produits par des habitudes
naturelles, les actes surnaturels doivent l’être par des habitudes surnaturelles.Les vertus infuses peuvent être augmentées avec la grâce, dit le concile de
Trente , sess. VI, c. x. Cela arrive par la réception des sacrements, qui agissent
ex opere operato ; par les œuvres surnaturelles qui , d’après le concile de Trente,
méritent en justice, de condigno, l’augmentation de la grâce, par suite des
vertus.Les théologiens disputent sur le mode de croissance. Tous admettent qu’elles
augmentent en intensité, par infusion divine. La répétition des actes n’agit
qu’indirectement, c’est-à-dire, en méritant cette augmentation. Mais les uns
avec Saint Thomas prétendent que la croissance se fait par un plus profond
enracinement dans le sujet, non par l’addition d’une réalité nouvelle ; les
scotistes, au contraire, tiennent pour cette seconde opinion. Mais personne ne
conteste que les actes répétés facilitent la pratique de ces vertus, ce qui se
produit de deux manières : par l’éloignement des obstacles, et par l’habitude
même.Les vertus infuses se perdent par les actes qui leur sont directement et
gravement contraires ; ainsi la foi par l’apostasie ou l’hérésie, l’espérance par le
désespoir, la charité par n’importe quel péché mortel. Quant aux vertus morales
infuses on tient communément qu’elles se perdent par tout péché mortel, en
même temps que la grâce habituelle, parce qu’elles lui sont des compagnes et
comme des propriétés.Les vertus infuses ne diminuent pas, d’après l’opinion commune, par les péchés
véniels, autrement ils finiraient par les détruire, ce qui est inadmissible ; de plus,
ils ne diminuent pas la grâce habituelle, ils ne doivent pas diminuer les vertus qui
en découlent. Cependant, ils diminuent la ferveur de la charité et des vertus, car
ils diminuent la facilité d’en faire les actes, et ils disposent peu à peu au péché
mortel, donc à la perte de la charité. C’est ce qu’enseigne saint Thomas, IIa IIae , q. XXIV, a. 10."HORS DE L'EGLISE, POINT DE SALUT" ?
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Parmi les choses que l’Eglise a toujours enseignées et qu’elle ne pourra jamais cesser d’enseigner,
"il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu’il n’y a pas de salut hors de l’Eglise". Voici à
ce sujet un texte de la S.C. du Saint-Office (Lettre de la SC du Saint-Office, 8 août 1949 – à
l’archevêque de Boston. Ed. Desclée-Collection – a priori introuvable sur le web, sauf en guise de
citation rattachée à Dominus Iesus).“(…) Nous sommes obligés à croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités contenues dans la
Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélées,
non seulement par un jugement solennel, mais encore par son magistère ordinaire et universel
(Conc. du Vatic. Sess. III, c III ; Denz). Or, pami les choses que l’Eglise a toujours prêchées et ne
cessera pas d’enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu’il n’y a pas de salut
hors de l’Eglise. Cependant, ce dogme doit s’entendre dans le sens que lui attribue l’Eglise
elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l’explication des choses contenues dans le dépôt de la foi,
non pas au jugement privé, mais à l’enseignement de l’autorité ecclésiastique. Or, en premier lieu,
l’Eglise enseigne qu’en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé
explicitement ses apôtres d’enseigner à toutes les nations d’observer toutes les choses qu’il avait
lui-même ordonnées (Mt XXVIII, 19-20).Obligations d’entrer dans l’Eglise
Le moindre de ces commandements n’est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le
baptême au Corps mystique du Christ qui est l’Eglise, et de rester unis à lui et avec son Vicaire par
qui lui-même gouverne ici-bas son Eglise de façon visible. C’est pourquoi nul ne se sauvera si,
sachant que l’Eglise est divinement instituée par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à
elle ou se sépare de l’obédience du pontife romain, vicaire du Christ sur la terre. Non seulement
notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l’Eglise, il a aussi décrété que c’est là
un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.Le « désir » peut suffire
Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu’il s’agissait des moyens de salut ordonnés à
la fin ultime de l’homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs
effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens
sont seulement objets de « désir » ou de « souhait ». Ce point est clairement établi au Concile de
Trente aussi bien à propos du sacrement de baptême qu’à propos de la pénitence (Sess. VI, c.V et
XIX. Denz., n. 797 et 807.). Il faut en dire autant, à son plan, de l’Eglise en tant que moyen général
de salut. C’est pourquoi, pour qu’une personne obtienne son salut éternel, il n’est pas toujours
requis qu’elle soit de fait incorporée à l’Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au
moins par désir ou souhait. Cependant, il n’est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite
comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu’un est dans l’ignorance invincible, Dieu
accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu’il est inclus dans la bonne disposition de l’âme,
par laquelle l’on désire conformer sa volonté à celle de Dieu. Ces choses sont clairement exprimées
dans la Lettre dogmatique publiée par le souverain pontife Pie XII, le 20 juin 1943, « sur le Corps
mystique de Jésus Christ ».Dans cette Lettre, en effet, le souverain pontife distingue clairement ceux
qui sont actuellement incorporés à l’Eglise et ceux qui lui sont unis par le désir seulement. (…)
Vers la fin de la même encyclique, invitant à l’unité avec la plus grande affection ceux qui
n’appartiennent pas au corps de l’Eglise catholique, il mentionne ceux qui, « par un certain désir et
souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur ». Il ne les exclut
aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu’ils se trouvent dans un état « où nul ne
peut être sûr de son salut éternel » et même qu’ »ils sont privés de tant et de si grands secours et
faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l’Eglise catholique ». Par ces paroles, le Pape
condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l’Eglise que
par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à
titre égal dans toutes les religions (Cf. Pie IX, Singulari quedem, Denz. N.1641 s. ; Pie IX, Quanro
conficiamur moerore, Denz. N.1677.) »
Cité in CONNAISSANCE ELEMENTAIRE DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE (1984) -
Action Familiale et Scolaire - p.145 ANNEXE 1 « Hors de l’Eglise, pas de salut »On relèvera également ces lignes de Jean Paul II dans "Veritatis Splendor" :
"L'Eglise sait que la question morale rejoint en profondeur tout homme, implique tous les hommes, même ceux qui ne connaissent le Christ et son Evangile, ni même Dieu. Elle sait que précisément sur le chemin de la vie morale la voie du salut est ouverte à tous, comme l'a clairement rappelé le Concile Vatican II : "Ceux qui, sans qu'il y ait de leur faute, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d'un coeur sincère, et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel." Et il ajoute : "A ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie (Const.dogm. Lumen Gentium n.16)."
Veritatis Splendor - Jean Paul II - 1993
AGENCE SAINT-RAPHAEL
"L'Agence Saint-Raphaël permet la rencontre de personnes qui désirent fonder un foyer chrétien selon les préceptes de l’Eglise catholique.
Le chrétien doit vivre dans le monde, sans pour autant être du monde.
De ce fait, force est de constater que, malheureusement de nos jours, un grand nombre de catholiques connaissent d’importantes difficultés à rencontrer une personne qui désire s’engager dans une union véritablement chrétienne.
Contrairement aux apparences, ces personnes sont pourtant encore nombreuses.
A notre époque où règnent l’individualisme et la solitude, le problème réside essentiellement dans la difficulté à faire la rencontre désirée.
L’agence Saint-Raphaël entend donc faciliter la rencontre entre les personnes qui, animée d’une foi profonde et vraie, désirent fonder un foyer catholique.
L’agence Saint Raphaël agit ainsi en tant qu’intermédiaire. De tous temps, les intermédiaires favorisant les mariages chrétiens ont existé. Dieu lui-même n’a-t-il pas choisi son archange, saint Raphaël, pour servir d’intermédiaire dans l’union de Tobie et de Sara ?"
On pourra retrouver toutes informations concernant cette agence en se rendant à l'adresse : http://www.agence-st-raphael.com/
AVORTEMENT : UN OUTIL PEDAGOGIQUE A DIFFUSER LARGEMENT
L'association LA VIE EST EN NOUS a réalisé au 2ème trimestre 2000 une remarquable cassette-video autour de l'avortement.
Celle-ci recense un certain nombre de témoignages assez poignants autour de la question.
Très bien faite, elle constitue un outil pédagogique de première qualité au service de la Vie.
D'un coût très modique (25 Frs prix coûtant, voire plus pour qui veut aider l'association), on peut se la procurer en écrivant à l'adresse suivante :LA VIE EST EN NOUS
Maison des Associations
167 rue Resini
84120 PERTUISOn peut également écrire pour plus de renseignements à l'adresse e-mail : LaVieEstEnNous@wanadoo.fr
N'hésitez surtout pas, y compris à titre personnel !
L’application actuelle du motu proprio Ecclesia Dei en France - Un sondage IPSOS
Nous vous proposons la lisure de la lettre d'OREMUS numéro 11 datée de mai 2001. Un document à diffuser autour de soi.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
RELATIONS FRATERNITE ST-PIE X / ROME : LE POINT DE VUE DE JEAN-MARIE PAUPERT
Dans le dernier numéro de la Nef, Jean-Marie PAUPERT consacre son Humeur aux négociations entre Rome et la Fraternité St-Pie X. Un article qui a suscité déjà quelques réactions sur le forum catholique. Lisure.« (…) Autant, en effet, il m’apparaît (…) nécessaire, et, plus outre, évident de réclamer (…)
l’universelle, inconditionnelle et totale liberté d’accès de tous les catholiques-romains en
communion avec le pape, au rit eucharistique de la Messe, dite de saint Pie V, partout où
peuvent se trouver des fidèles qui la désirent et des ministres réguliers, aptes à en assurer
l’office et le service, autant, en revanche – je le dis aussi net que je le pense – m’apparaîtrait,
bien pis encore qu’impolitique, et, (pesant tout le poids du mot) hérétique, de laisser, ainsi
que le font certaines expressions du recueil sus-évoqué, peser le moindre doute sur la licéité,
la validité et l’orthodoxie des messes célébrées selon le rit du nouveau missel, dit de Paul VI,
par des ministres validement ordonnés et ayant l’intention ferme et droite de réaliser ce qu’a
toujours voulu l’Eglise.
Si, en effet, tel eût pu ou dû être le cas – c’est-à-dire l’institution par Rome de fausses
messes – je ne vois pas très bien ce qu’il resterait à négocier, puisque, de toute évidence,
une telle Rome, et de tels papes, n’eussent pu être la vraie Rome, ni les papes authentiques
dités, depuis toujours, de l’assistance de l’Esprit-Saint dans le gouvernement de l’Eglise.
Telle est donc la prière qu’en toute amicale insistance je souhaite faire entendre à nos frères
de la Fraternité Saint-Pie X : ne mélangez pas tout.
Trop souvent, d’abord en effet, vous me parassiez insuffisamment renseignés sur l’histoire de
l’Eglise, ainsi que sur celle de la Messe (…) et celle des institutions, parentés et différences
entre les différents rits orientaux et occidentaux. Je crains qu’il en soit peu ou prou, de même
pour la théologie, le Magistère et leur histoire. N’est-ce pas aussi un peu le cas de Vatican II
que, me semble-t-il, vous tendez à prendre pour ce qui en fut fait, avant même son
déroulement, durant les sessions, comme, pis encore, après, par un certain épiscopat
impudent sinon parfois infidèle ainsi que par les médias ? Mais l’essentiel n’est pas là.
L’essentiel est beaucoup plus simple : je crains tout simplement que, sans vous en rendre
clairement compte, vous ne sciiez la branche sur laquelle impétueusement mais
imprudemment vous persistez à vous déclarer juchés.
Si, en effet, la messe de Paul VI n’est pas sûre : pis, si l’on peut douter de sa validité ou de
son orthodoxie, alors le pape n’est plus le pape. A vrai dire, il n’y a plus alors du tout de pape,
ni de papauté, ni de Rome, ni plus outre (car la valeur et l’autorité de l’Eglise et de son
Magistère sont rétroactives). Il n’y a plus d’Eglise, il n’y a plus de christianisme, il n’y a plus
rien. Car alors, le Christ n’est plus ressuscité, et alors, comme dit saint Paul, « Vaine est
notre foi, vaine notre espérance, mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Cor
15). Et alors toujours : à quoi bon vos chicayas ?
(…)
On ne peut pas défendre le pape ni l’Eglise en dépit du pape et de l’Eglise, ni contre eux. On
ne peut être l’Eglise-catholique-romaine, apostolique et universelle à soi tout seul dans son
petit coin de Fraternité, si dynamique, si significative, si importante, si utile même en un sens,
qu’elle pût être.
(…)
Cessez donc de vous illusionner une fois encore je vous le redis : on ne défend pas l’Eglise et
son pape contre elle ni contre lui.
C’est l’un ou l’autre : l’un c’est l’Eglise catholique, une, sainte, catholique et apostolique dans
la communion et l’obéissance au pape et à ses délégués.
L’autre, c’est, ce sera fatalement tôt ou tard, une « petite Eglise » - une de plus au palmarès
des schismatiques – à terme fatalement fondue dans on ne sait quelle fantomatique
contre-Eglise. C’est, ainsi, le schisme invétéré, bref à terme la « secte » c’est-à-dire, selon
l’étymologie, la coupure, autre expression latine de la racine gecque désignant précisément le
schisme.
(…)
Je voudrais que l’affaire d’Ecône ne finît point en queue de poisson sectaire.
Cette mèche, donc, allumée au sein de notre commune et singulière et malheureuse Eglise
catholique sera-t-elle la mèche d’une bombe destinée, en fin d’un compte fatal, à faire
exploser et réduire en infimes poussières la noble cause de la tradition toujours vivante ? Ou
bien, au contraire, ainsi que je l’espère, sera-t-elle la « mèche qui fume encore » et lui d’une
tremblotante lueur qu’il nous est, en nos textes saints, commandé de ne jamais éteindre ?
A cette angoissante question, il vous appartient d’apporter la réponse : soit celle d’une
renouveau affirmé avec vous, affermi grâce à vous ; soit – pour le plus grand plaisir de nos
communs adversaire de l’intérieur comme de l’extérieur – celle d’un échec ne délivrant que
pleurs sur le mur éboulé des lamentations.
A seule fin d’éviter le pire, il vous suffit d’être fidèles au meilleur de ce que vous portez pour le
bien de notre Eglise, c’est-à-dire de rester fidèles à la fidélité à notre pauvre Eglise
catholique-romaine, mère et maîtresse de toute vérité : Eglise dont le servus servorum et clef
de voûte est le pape de la Rome éternelle, régulièrement élu et douloureusement régnant.
La seule issue viable à la négociation apparaît alors dans tout l’éclat de son évidence, et c’est
la reconnaissance officielle, par chacune des deux parties en cause, de l’existence,
dorénavant, de deux rites principaux catholiques romains, pour l’office eucharistique et
sacrificiel de la messe, dans l’Eglise catholique dite « latine » c’est-à-dire occidentale : celui
de saint Pie V et celui de Paul VI.
Deux rites principaux, au service sacré d’ »un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous » (Eph 4, 5-6). »La Nef BP 73 – 78 490 MONTFORT L’AMAURY
E-mail : la.nef@free.frAVORTEMENT : la chasse à l'aumônier est ouverte au Lycée des Chartreux (Lyon) (suite)
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Le mensuel LYON MAG’, nous nous en étions fait l'écho il y a un mois, avait consacré dans son numéro d’avril un article à une pétition lancée par certains professeurs de l’Institution des Chartreux à Lyon destinée au Cardinal Billé, archevêque de Lyon, au sujet d’un prêtre de l’école coupable « d’avoir participé à un commando anti-avortement » il y a plusieurs années, ce qu’ils venaient manifestement de découvrir. Le mensuel revient sur cet article dans son courrier des lecteurs (Lyon Mag’ – Mai 2001 – p.5).« Une réaction des Chartreux
Reçu une longue lettre de Françoise Verger, se présentant comme la porte parole des
professeurs qui, au lycée des Chartreux, ont signé une pétition pour dénoncer la présence
dans cet établissement d’un prêtre intégriste (sic) chargé de la catéchèse en classe de
seconde. Démarche dont LYON MAG’ a rendu compte dans son dernier numéro.
« Il ne s’agit pas d’une pétition mais d’une lettre adressée au cardinal Billé et non un
manifeste public », précise Françoise Verger, en ajoutant : « Si les signataires de cette lettre
faisaient part de leur inquiétude quant au contenu de la catéchèse dispensée par ce prêtre, ils
soulignaient que leur conception de l’enseignement se trouvait mise en cause ». Elle précise
également que les signataires de ce texte ne sont pas tous membres de la CFDT, loin de là,
et que Pierre-Marie Chaize, le prof qui est membre du comité de direction des Chartreux et qui
a été licencié après avoir signé cette pétition, n’est pas lui non plus syndiqué à la CFDT. Et
Françoise Verger ajoute : « Les signataires de cette lettre ne remettent pas en cause l’idée
d’un changement de direction (aux Chartreux). En revanche ils soutiennent M. Chaize parce
qu’ils leur semblent (sic *)injustifié de licencier un employé qui a utilisé son droit à la liberté
d’expression comme l’y autorise le droit du travail ».
Françoise Verger énumère également une longue série de détails sans grand intérêt pour
conclure que cet article de Lyon Mag’ donne « une vision partielle et partiale de la crise
actuellement traversée par l’institution des Chartreux ».Réponse : C’est un peu facile de pondre des longues lettres portant au fond sur des détails,
après avoir refusé de parler publiquement de cette affaire. Mais tout en distillant des
informations à Lyon Mag’ et en exigeant l’anonymat. Très curé au fond comme méthode ! Sur
le fond, on maintient bien entendu que cette lettre est une véritable pétition qui a été d’ailleurs
affichée aux Chartreux et non pas envoyée au cardinal Billé, comme le serait une lettre
ordinaire. On maintient également que c’est une initiative pilotée par les syndicats et
notamment par la CFDT et des profs dits de gauche. La preuve sur cette lettre de Françoise
Verger à Lyon Mag’, figure un seul numéro de téléphone, celui du responsable CFDT des
Chartreux. »
Fin de la lisure__________________________________
(* espérons que cette vilaine faute est due à LYON MAG’ et non à cette professeur…)Pour mémoire, on retrouvera ci-dessous l’article de Lyon Mag’ du mois d’avril. Pour information, le prêtre visé n’appartient ni à la Fraternité St-Pie X ni à la Fraternité Saint-Pierre.
Ambiance tendue au lycée des Chartreux, un établissement réputé pour son niveau scolaire, où un tiers des professeurs vient d'envoyer une pétition à l'archevêque DE Lyon pour dénoncer la main mise des traditionalistes sur cette institution.
"Les Chartreux vont-ils devenir un bastion intégriste ? C'est la question que pose une pétition qui vient d'être adressée à l'archevêque de Lyon par une soixantaine de professeurs des Chartreux sur les 180 que compte cet établissement réputé pour la qualité et le niveau de son enseignement.
Toute cette affaire a démarré au début du mois de mars quand un groupe de professeurs a appris qu'un prêtre chargé depuis plusieurs années de faire la catéchèse chez les Chartreux avait été condamné en 1995 pour s'être enchaîné, avec un groupe de catholiques intégristes, aux grilles de l'hôpital de la Croix-Rousse afin d'empêcher un avortement (sic). Aussitôt ces professeurs
ont décidé de lancer une pétition adressée directement à Mgr Billé, estimant inacceptable qu'un ancien membre d'un commando anti-avortement fasse le catéchisme à des adolescents.
Le directeur des Chartreux, le père Babolat, n'apprendra l'existence de cette pétition que cinq jours plus tard. Furieux d'avoir été court-circuité, il soutiendra le prêtre mis en cause dans cette affaire. Et il engagera une procédure de licenciement contre l'un des instigateurs de la pétition, professeur de lettres et membre du comité de direction des Chartreux.
Une contre-pétition est alors lancée par d'autres professeurs, qui soutiennent ce militant anti-avortement (sic). Pétition signée par plusieurs dizaines de professeurs dénonçant cette mise en cause personnelle d'un prêtre qui jusque là n'avait provoqué aucun incident au sein du lycée.
Interrogé par Lyon Mag', le père Babolat expliquera : "Ce que ce prêtre a fait est une faute aux yeux de la loi, mais pas aux yeux de la morale. D'ailleurs je n'ai jamais eu à me plaindre de son comportement. Et tous les élèves l'apprécient ici, même si c'est vrai qu'il s'est toujours senti rejeté par les autres professeurs."
Une affaire qui a provoqué d'autant plus d'émotion chez les Chartreux qu'après 25 ans à la tête de cette institution, le père Babolat cèdera sa place en juin prochain au père Plessy. Ce qui risque de provoquer un certain nombre de changements au sein de cet établissement.
Aujourd'hui, avec ces deux pétitions, deux sensibilités s'opposent ouvertement aux Chartreux : les traditionalistes et les modernistes. 3une lutte pour le pouvoir est engagée aux Chartreux", admet d'ailleurs le père Babolat. Avant d'ajouter : "Certains essaient de prendre position pour gêner mon successeur."
Et le père Babolat d'accuser la CFDT, minoritaire aux Chartreux, d'être à l'origine de toute cette affaire. Syndicat dont fait partie Pierre-Marie Chaize comme la plupart des signataires de la pétition.
Contacté, le père Plessy n'a pas voulu répondre aux questions de Lyon Mag', estimant que cette affaire était "purement interne" avant de menacer d'un procès en diffamation si on parlait de cette histoire.
Quant aux responsables de la CFDT, ils reconnaissent qu'il y a effectivement "un problème" aux Chartreux. Mais pour l'instant, ils refusent d'en dire plus : "On attend la rentrée scolaire du 17 avril. Et je peux vous dire que si à cette date on n'a toujours pas eu de rendez-vous avec le cardinal Billé, ça risque de chauffer aux Chartreux !"
DE L’USAGE DES LANGUES VERNACULAIRES DANS L’ÉDITION DES LIVRES DE LA LITURGIE ROMAINE
La CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS vient de publier un document sur l'usage des langues vernaculaires dans l'édition des livres de la Liturgie romaine.
POUR PRENDRE CONNAISSANCE DE CE TEXTE, FAIRE UN CLIC ICI
VOYAGE EN JORDANIE
Monsieur l'abbé LAFFARGUE nous a fait l'amitié de nous transmettre le compte-rendu d'un voyage qu'il a effectué en Jordanie, du 5 au 10 mars dernier. Nous le publions avec son aimable autorisation.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNEEncyclique Mortalium Animos
A l'invitation d'un liseur nous diffusons ici l'Encyclique de SS le pape Pie XI "SUR L'UNITÉ DE LA VÉRITABLE ÉGLISE".
Un document qui semble toujours d'actualité.
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De la façon de recevoir la Sainte Communion
Le Courrier des lecteurs du quotidien " La Croix " du 22 mars 2001-04-03 a publié la lettre suivante :Titre du journal : " REPAS EUCHARISTIQUE "
Sous-titre : " Marie-Noëlle Delavesne , de Paris, s'inquiète de certaines manifestations de
piété à la messe qui gommeraient les avancées du Concile.Texte :" Je les observe avec une sympathie perplexe, ces grands jeunes gens, à la messe du
dimanche, qui s'agenouillent pieusement, emmêlant leurs pieds entre ceux des chaises aux
rangs serrés.A la communion, , ils rompent le mouvement de la procession par une
génuflexion profonde, avant de recevoir l'hostie sur la langue qu'ils jugent plus digne que la
main d'accueillir le corps du Christ !Je ne mets pas en cause la qualité de leur vie spirituelle,
mais ils semblent s'isoler de l'assemblée, des autres fidèles qui se sentent un peu fautifs à
côté de tant de piété manifestée.Ils n'ont pas connu, on ne leur a pas raconté, sans doute, le
merveilleux printemps qu'a été le Concile Vatican II.L'extraordinaire rapprochement des fidèles
et du célébrant avec la messe face au peuple de spectacle devenant participation active et
bien visible-, et, renouant avec la tradition primitive, le beau geste des mains rapprochées pour
accueillir l'hostie (ce qui associe autrement mieux le corps qu'une langue tirée, au respect dû
au don sacré !)Pourquoi ne pas avouer notre inquiétude avec ces signes de retour en arrière
qui gommeraient petit à petit les avancées du Concile ? "Monsieur l'abbé Laffargue a adressé le 3 avril 2001 le courrier suivant en réponse à cette lectrice (courrier, qui - à notre connaissance n'a pas été publié par la Croix):
"Ces " grands jeunes gens " (donc, jeunes !) dont parle Marie-Noêlle Delavesne dans le "
courrier des lecteurs " du 22 mars dernier, ne font que suivre non seulement leur propre piété
(ce à quoi le Seigneur doit être très sensible car ce sont des manifestations de Foi et
d'amour) mais aussi les recommandations de l'EgliseQu'elle relise simplement le Catéchisme
de l'Eglise catholique au n°1378 : " dans la liturgie de la Messe, nous exprimons notre Foi en
la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, entre autres, en fléchissant
les genoux ou en nous inclinant profondément en signe d'adoration du Seigneur ".Quant à la
communion sur la langue (qui peut manifester aussi qu'on reçoit et qu'on ne prend pas) voilà
ce qu'affirme la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements à propos des
ministres (ordinaires : prêtres et diacres ou extraordinaires : laïcs) " qui obligent les
communiants à recevoir la communion dans la main " :Recevoir la communion dans la bouche
est un droit des fidèles qui doit rester entier et que tout le monde se rappelle, en tout cas, que
la tradition séculaire est de recevoir l'hostie dans la bouche (notitiae, mars-avril 1999)Cf aussi
Concile Vatican II, const. sur la Liturgie, n°112 à 128 et Instruction " Inaestimabile donum " du
3 avril 1980, congrég. pour le Culte divin, n°26 et 27.Abbé Christian LAFFARGUE
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Texte reproduit avec l'aimable autorisation de Monsieur l'abbé Laffargue
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On lira avec intérêt le livre de Mgr Juan Rodolfo LAISE, évêque de San Luis (Argentine) : La communion dans la main (documents et histoire) édité par le Centre International d’Etudes Liturgiques (C.I.E.L.), Paris, 1999, 111 pages.
CIEL, 84 avenue Aristide Briand, 92120 Montrouge - Site : http://www.pro-ecclesia.com/
CHARTA OECUMENICA
Le Métropolite Jérémie, Président de la Conférence des Églises Européennes et le Cardinal Miloslav Vlk, Président du Conseil des Conférences Épiscopales Européennes ont signé ensemble une déclaration constituant des "Lignes directrices en vue d’une collaboration croissante entre les Églises en Europe". Des lignes au ton un peu surprenant, à notre avis.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
UN SITE A VOIR
On nous informe du lancement du site www.genethique.org , premier site d'analyse et d'information sur l'actualité bioéthique francophone. Vous y trouverez de nombreuses informations et des lieux de discussion.
MARIE A L'HEURE DE JESUS, par Monseigneur Henri Brincard, évêque du Puy-en-VelayJésus l’annonce plus d’une fois dans l’Evangile : son heure est celle de la Croix. C’est l’heure,
en effet, où il accomplit pleinement la volonté du Père, en donnant librement sa vie pour le
salut des hommes. Marie, présente à la croix – " Or, près de la croix de Jésus se tenait sa
mère… " Jean 19,25 – est tout offerte à Dieu, comme à l’Annonciation, comme à chaque
instant de sa vie terrestre, mais, cette fois, dans des circonstances qui font de son offrande
un sacrifice, une immolation.Marie sait que Jésus est venu pour cette heure et qu’elle est conviée à s’associer à sa
mission : offrir au Père le Fils – qui est aussi son Fils à elle – pour notre salut. Au calvaire,
Marie fait l’expérience la plus cruelle que puisse faire une mère : elle assiste à la défiguration
et au supplice de son fils. Mais, éclairée et fortifiée par la grâce, elle vit cet instant d’une
manière qui l’associe de façon exceptionnelle au mystère de la mort du Christ et de notre
rédemption. Elle est insérée dans ce mystère en partageant avec Lui l’épreuve des ténèbres à
l’heure où le mal semble l’emporter ; dans la nuit de la foi, elle s’offre elle-même, avec son
Fils, pour le salut de tous. Elle vit cette heure comme une véritable mort mystique.Elle accepte la mort de Jésus, non en se résignant, mais en s’unissant de tout son être à la
volonté de Dieu, en faisant sienne cette volonté dans une totale communion d’amour avec
Jésus, au moment où il réalise le salut du monde. En un certain sens, on peut dire que Marie
veut que Jésus aille jusqu’au don de sa vie pour le salut du monde, parce que c’est la volonté
du Père et celle de Jésus lui-même. Elle ne subit pas la mort de son Fils comme une fatalité,
un drame devant lequel elle serait impuissante.En contemplant son Fils en sa Passion, Marie achève de le donner au monde. De cet amour
transfiguré par la douleur, de cette douleur assumée dans l’amour, Marie fait une offrande qui
l’unit librement et en tout son être au sacrifice du Christ. A la croix, Marie est donc associée
d’une manière unique à la passion et à la mort de son Fils – la chair de sa chair – qu’elle voit
mourir sous ses yeux.Mgr Henri Brincard,
Evêque du Puy-en-VelayHomélie de Jean-Paul II pour les Rameaux
REVENIR EN HAUT DE LA PAGE1. «Hosanna!», «Crucifie-le!». On pourrait résumer par ces deux paroles, probablement criées par la même foule, à peu
de jours de distance, la signification des deux événements que nous rappelons dans cette liturgie dominicale. Par
l'acclamation «Béni soit celui qui vient!», dans un élan enthousiaste, les gens de Jérusalem, agitant des branches de
palmiers, accueillent Jésus qui entre dans la ville sur le dos d'un âne. Par «Crucifie-le!», crié deux fois dans une fureur
croissante, la foule réclame du gouverneur romain la condamnation à mort de l'accusé qui, en silence se tient debout au
prétoire.
Notre célébration commence pour cela par un «Hosanna!» et se conclut par un «Crucifie-le!». La palme du triomphe et
la croix de la Passion: ce n'est pas un contresens; c'est plutôt le cœur du mystère que nous voulons proclamer. Jésus s'est
livré volontairement à la Passion, il ne s'est pas trouvé écrasé par des forces plus grandes que lui. Il a affronté librement
la mort de la croix et dans la mort, il a triomphé.
En scrutant la volonté du Père, il a compris que l'«heure» était venue et il l'a accueillie avec l'obéissance libre du Fils et
avec un amour infini pour les hommes: "Sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son Père, ayant
aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout" (Jean 13,1)".2. Aujourd'hui nous regardons Jésus qui s'approche du terme de sa vie et se présente comme le Messie attendu par le
peuple, envoyé par Dieu et venu en son nom pour porter la paix et le salut, même si c'est d'une façon différente de celle
qu'attendaient ses contemporains. L'œuvre de salut et de libération accomplie par Jésus se poursuit au cours des siècles.
C'est pour cela que l'Eglise, qui croit fermement à sa présence, même si elle est invisible, ne se lasse pas de l'acclamer
par la louange et l'adoration. C'est pour cela, encore une fois, que notre assemblée proclame: "Hosanna, béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur".3. La lecture de la page évangélique a mis sous nos yeux les terribles scènes de la passion de Jésus: sa souffrance
physique et morale, le baiser de Judas, l'abandon de la part des disciples, les procès devant Pilate, les insultes et les
railleries, la condamnation, la "via dolorosa", la crucifixion. Enfin, la souffrance la plus mystérieuse: "Mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné?". Un grand cri et puis la mort.
Pourquoi tout cela? Le début de la prière eucharistique nous donne la réponse: "Lui qui était sans péché, a accepté la
passion pour nos péchés. Par sa mort, il nous a lavés de nos fautes, et par sa résurrection, il nous a obtenu le salut"
(Préface [italienne])
Notre célébration dit par conséquent notre reconnaissance et notre amour pour celui qui s'est sacrifié pour nous, au
Serviteur de Dieu qui, comme l'avait dit le prophète, n'a pas opposé de résistance, n'a pas reculé, a présenté son dos à
ceux qui le flagellaient, n'a pas soustrait son visage aux insultes et aux crachats (cf. Is 50, 4-7).4. Mais lorsqu'elle lit le récit de la passion, l'Eglise en se limite pas à considérer seulement les souffrances de Jésus; elle
s'approche de ce mystère, tremblante et confiante, sachant que son Seigneur est ressuscité. La lumière de Pâques fait
découvrir le grand enseignement contenu dans la Passion: la vie s'affirme à travers le don sincère de soi jusqu'à affronter
la mort pour les autres, pour l'Autre.
Jésus n'a pas compris son existence terrestre comme une recherche du pouvoir, comme une course au succès et à la
carrière, comme une volonté de domination sur les autres. Au contraire, Il a renoncé aux privilèges de son égalité avec
Dieu, a assumé la condition de serviteur en devenant semblable aux hommes, a obéi au projet du Père jusqu'à la mort sur
la croix. Et ainsi, il a laissé à ses disciples et à l'Eglise un enseignement précieux: "Si le grain de blé tombé en terre ne
meurt pas, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits" (Jn 12,24).5. Le dimanche des Rameaux est devenu, depuis des années déjà, aussi la Journée mondiale de la Jeunesse, votre
journée, très chers jeunes, qui êtes venus ici des différentes paroisses du diocèse de Rome et d'autres parties du monde:
avec vous, je salue affectueusement et avec espérance les jeunes qui célèbrent aujourd'hui dans les différentes Eglises
locales la XVIe Journée mondiale de la jeunesse, la première du nouveau millénaire.
Je salue en particulier les jeunes de la délégation canadienne, guidée par l'archevêque de Toronto le card. Ambrozic, qui
sont ici au milieu de nous pour accueillir la Croix autour de laquelle se recueilleront les jeunes de tout continent lors de la
prochaine Journée mondiale de 2002. A tous et à chacun, j'indique encore une fois avec force la Croix du Christ comme
chemin de vie et de salut, le chemin pour obtenir la palme du triomphe au jour de la résurrection.
Que voyons nous sur la croix qui se dresse devant nous et que, depuis deux mille ans, le monde ne cesse d'interroger et
l'Eglise de contempler? Nous voyons Jésus, le Fils de Dieu qui s'est fait homme pour rendre l'homme à Dieu. Lui, sans
péché, est maintenant crucifié devant nous. Lui, il est libre, tout en étant cloué au bois; Il est innocent, tout en se trouvant
sous l'inscription qui annonce le motif de sa condamnation. Aucun de ses os n'a été brisé (cf. Ps 34,21), parce qu'il est la
colonne portante d'un monde nouveau. Sa tunique n'a pas été déchirée (cf. Gv 19,24),, parce qu'il est venu pour
rassembler tous les enfants de Dieu que le péché avait dispersés (cf. Jn 11,52). Son corps ne sera pas jeté en terre mais
déposé dans un tombeau dans la roche (cf. Lc 23,53), parce qu'il ne peut subir la corruption le corps du seigneur de la
vie, qui a vaincu la mort.6. Très chers jeunes, Jésus est mort et est ressuscité, Il vit maintenant pour toujours! Il a donné sa vie. Mais nul ne la lui
a enlevée; il l'a donnée "pour nous" (Jn 18, 18). Par sa croix, la vie est venue jusqu'à nous. Par sa mort et sa résurrection,
l'Evangile a triomphé, l'Eglise est née.
Au moment où nous entrons avec confiance dans le nouveau siècle, et dans le nouveau millénaire, chers jeunes, le pape
vous redit les paroles de l'Apôtre Paul: "Si nous mourons avec Jésus, avec lui nous vivrons; si nous persévérons avec lui,
avec lui nous régnerons" (2 Tm 2,11). Parce que Jésus seul est le Chemin, la Vérité et la Vie (cf. Jn 14,6).
Alors, qui nous séparera de l'amour du Christ? La réponse, l'Apôtre l'a aussi donnée pour nous: "J'en suis convaincu, ni la
mort ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni présent, ni avenir, rien ne nous séparera de l'amour de Dieu qui est dans
le Christ Jésus, notre Seigneur" (Rm 8,38-39).
Gloire et louange à toi, Ô Christ, Verbe de Dieu, Sauveur du monde!"
A PROPOS DU ROSAIRE
Les explications d'un liseur.
"Le psautier des humbles"
La prière la plus naturellement pratiquée par les pères de Haute-Egypte, de
Cappadoce, de Palestine... (s.Paul, s. Antoine, s. Pacôme etc.) était, avec
l'oraison contemplative (silencieuse) la récitation quotidienne des 150 psaumes,
considéré, d'une certaine manière, comme un cinquième évangile, un évangile de
pur louange se rapportant pleinement à la Personne de Notre-Seigneur, le sens
des psaumes trouvant sa pleine interprétation dans la vie, la mort et la
résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La pratique de ce "chapelet"
quotidien de psaumes est des plus communes à la joie évangélique des premières
âmes éprises de perfection évangélique.
A noter que ce "chapelet" de psaumes est aimé en tant que méditation révélée
(Écriture Sainte) de la vie du Seigneur.Quelques siècles plus tard S. Benoît dans sa règle insiste sur la récitation au
moins hebdomadaire des 150 psaumes (coutume qui, dans les monastères, s'est
perdue avec les récentes "réformes"...), regrettant cependant les temps
héroïques où les moines récitaient les 150 psaumes tous les jours.Puis, dans les communautés monastiques, le chant de l'office étant le fait des
frères sachant lire, on offrit au plus humbles (les illettrés - frère convers) la
possibilité de remplacer l'office par un certain nombre de Pater et d'Ave (nombre
correspondant à la structure de l'office: une sorte de reflet simplifié de l'office
lui-même, et partant une manière de lui rester uni, malgré l'impossibilité de lire) en
méditant toujours la vie du Sauveur.St Dominique (+1221) dans le grand travail de "reconquête" reçut de la Sainte
Vierge elle-même le Rosaire comme une arme privilégiée pour entretenir la piété
de l'apôtre en voyage permanent et ayant de grandes tâches, et convertir les
hérétiques par la méditation de la vie du Seigneur à travers sa Mère. Le rosaire
recoupe toute la vie du Christ à travers trois chapelets de 5x10 Ave chacun... :
soit les 150 psaumes.Il faudrait raconter plus en détail cette superbe histoire, illustration de l'immense
condescendance de la prière liturgique lorsqu'elle se penche de son mouvement
propre vers les humbles, et qui, se faisant populaire, n'en reste pas moins un
regard de la plus haute exigence rivé sur l'imitation contemplative du Seigneur!La Sainte Vierge est venu supplier notre 20e siècle ... de prier le chapelet. "
NOTE DE LISURE
Extrait du Commentaire de Philippe Maxence in La Nef n°115, p.7 - Avril 2001 -"L'EGLISE EST UNE
Le théologien et la religieuse, servante des pauvres, (Le Cardinal Newman et
Mère Teresa, ndlr) nous rappellent que l'Eglise est une. Nous devons vivre de la
foi, de l'espérance et de la charité. Nous devons tenir la doctrine mais l'illuminer
par une fervente charité, une invincible espérance. Point de théologie sans amour
; point d'amour sans une solide armature doctrinale. Newman a aimé l'Eglise au
point de tout quitter pour elle. Notoriété, avenir, confort, reconnaissance... Mère
Teresa n'a jamais cessé d'enseigner les vérités de la foi catholique au point de se
voir accusée de "conservatisme" ou même de "fondamentalisme chrétien". Saint
Grégoire le Grand conseille à ceux qui veulent connaître la vie de Saint Benoît de
lire sa Règle car il enseignait ce qu'il vivait. Ces propos s'appliquent aussi à Mère
Teresa. Doctrine, charité, croix, trois éléments indissociables de la vie du
chrétien comme nous l'enseigne la vie de l'Eglise depuis les origines. Au moment
où des contacts officiels sont établis entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X
nous devons cultiver plus que jamais, avec l'aide de la grâce, ce tryptique. Notre
regard y doit trouver sa véritable lumière pour poser sur cet événement un regard
vrai et chrétien. Il ne s'agit pas ici pour moi d'analyser le fond de la question. A
ma petite place, celle d'un catholique du dernier rang, j'invite seulement à la
prière qui seule déplace les montagnes. Newman et Mère Teresa nous l'ont
montré tous les deux.
DEUX INTERCESSEURS
(...)N'hésitons pas à les prendre comme intercesseurs pour un véritable règlement
de la question de la Fraternité Saint-Pie X. Au journaliste Malcolm Muggeridge qui
lui faisait part de ses difficultés à comprendre l'Eglise "moderne", Mère Teresa
répondit : "l'amour personnel que vous porte le Christ est infini ; la petite
difficulté que vous avez avec son Eglise est finie. Dépassez le fini avec l'infini."
Dépassez le fini avec l'infini. Quelle clarté dans la voie à suivre. A nous d'en faire
autant en recourant à la prière."----------------
Philippe MAXENCE ne sera plus permanent à La Nef, s'étant vu proposer le poste de rédacteur en chef de L'Homme Nouveau.
Il continuera de collaborer à La Nef, avec une chronique littéraire mensuelle.
UN SITE A DECOUVRIRhttp://site.voila.fr/ospneri/index.html
L'Œuvre Saint Philippe Néri est une Association créée par quatre séminaristes de la
Fraternité Saint Pierre qui a pour but de promouvoir, par le moyen d'activités
culturelles, l'attachement au patrimoine de l'Église romaine. Sa première activité va
être d'organiser, en août prochain, un séjour-pèlerinage à Rome pour des garçons de 17 à 22 ans.
Pour tous renseignements complémentaires :
Œuvre Saint Philippe Néri
Association Loi 1901
Siège : 9, rue du Docteur Jacquemaire Clemenceau 75015 Paris -
Tél. : 01 48 28 88 71
Mgr Eyt donne son point de vue sur les négociations en cours entre Rome et la Fraternité St-Pie XTout n'est pas négociable D'après des informations parvenues en France assez mystérieusement, le Saint-Siège et le Saint-Père en personne ont manifesté depuis de longs mois déjà, le désir de développer des contacts avec la Fraternité Saint-Pie X en vue d'aboutir à des solutions juridiques. Tandis que les médias décrivaient le déroulement positif de ces pourparlers, les prêtres de France recevaient un bulletin, 9ème de la série, intitulé " Lettre à nos frères prêtres", lettre trimestrielle de liaison de la Fraternité Saint-Pie X avec le clergé de France (n°9, mars 2001).
Or voici que, dans ce bulletin, les résultats des "Entretiens romains" d'abord salués comme pleins de promesses, sont présentés, dans la suite du texte, comme "provisoirement compromis", les discussions étant en tout cas, pour le moment, "suspendues". Selon l'homme qui semble guider la discussion, Mgr Fellay, la cause de cette suspension serait du côté de Rome.
A la lecture de cette "Lettre à nos frères prêtres" , tout comme à la connaissance du bulletin girondin de la Fraternité Saint-Pie X "Le
Mascaret", je me félicite que la cause de la dite suspension vienne "du côté de Rome". Voici parmi d'autres, un motif qui justifie ma
position.
Il s'agit dans "La lettre à nos frères prêtres " de l'attristante caricature de la théologie catholique de l'Eucharistie à laquelle se livrent des "théologiens lefebvristes" (Lettre à nos frères prêtres n°9, mars 2001).. I1 ne s'agit pas moins que de contester radicalement la doctrine énoncée sur l'Eucharistie par Paul VI et Jean-Paul Il. A cet égard, il est évident pour un catholique que l'expression "Mystère pascal" du Christ et de l'Église constitue bien une réalité qui éclaire et soutient la foi, l'esprit de la liturgie, la consécration de nos cœurs et le sens de nos vies. Comment pourrions-nous accepter que d'autres catholiques puissent dire d'une théologie aussi autorisée "qu'ils découvrent avec effroi qu'elle est condamnable et partiellement condamnée par le Magistère authentique de l'Église'' ? Ce sont hélas des propos de cette sorte que nous tiennent certains évêques et prêtres de la Fraternité Saint-Pie X au moment où ils nous disent aspirer à "se rapprocher" de l'Église catholique...
De telles différences doctrinales, liturgiques, sacramentelles, institutionnelles, de telles oppositions, non seulement sur le "Mystère pascal" mais sur tant d'autres éléments de la foi, peuvent-elles être surmontées sans examen approfondi et sans délai suffisant ? Pour le moment et concernant ces problèmes, nous sommes nombreux à voir sur cette route davantage d'obstacles que d'ouvertures.Cardinal Pierre EYTSource : http://catholique-bordeaux.cef.fr/A l'instar de l'agence Zenit, nous publions (sans l'appareil des notes) "l'Instruction sur quelques questions concernant la collaboration
REVENIR EN HAUT DE LA PAGE
Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres
des fidèles laïcs au ministère des prêtres" (Librairie éditrice vaticane, Cité du Vatican, 1997).
L'agence Zenit écrit : " "Le but de ce document, explique l'avant-propos, est simplement de fournir une réponse claire et autorisée aux
pressantes et nombreuses demandes parvenues à nos Dicastères de la part d'évêques, de prêtres et de laïcs qui,
confrontés à de nouvelles formes d'activité « pastorale » des fidèles non-ordonnés, dans le contexte des paroisses et
des diocèses, ont demandé des éclaircissements".
C'est le fruit d'une collaboration exceptionnelle entre huit dicastères romains: la Congrégation pour le Clergé, le
Conseil Pontifical pour les Laïcs, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, la Congrégation pour le Culte divin et la
Discipline des sacrements, la Congrégation pour les Evêques, la Congrégation pour l'Evangélisation des peuples, la
Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, et le Conseil Pontifical pour
l'interprétation des Textes Législatifs. Le document se présente en deux parties traitant d'une part des "principes
théologiques" (1. Le sacerdoce commun et le sacerdoce ministériel, 2. Unité et diversification des tâches ministérielles,
3. Caractère irremplaçable du ministère ordonné, 4. La collaboration des fidèles non-ordonnés au ministère pastoral),
et d'autre part des "dispositions pratiques" (articles concernant, 1. La terminologie, 2. Le ministère de la parole, 3.
L'homélie, 4. Le curé et la paroisse, 5. Les organismes de collaboration, 6. La liturgie, 7. Les célébrations dominicales
en l'absence de prêtre, 8. La communion, 9. Les malades, 10. Le mariage, 11. Le baptême, 12. Les funérailles, 13.
Le discernement et la formation). "
POUR PRENDRE CONNAISSANCE DE CE DOCUMENT, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
A LA DEMANDE DE LISEURS
- Nous publions ici l'encyclique de Pie IX "Quanta Cura", déjà diffusée sur le Forum catholique.
POUR RELEVER LE TEXTE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
- Nous publions également le Message de Carême de S.S. le pape Jean Paul II
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
INTERVIEW EXCLUSIVE DE CHRISTOPHE GEFFROY A AGORAMAG
Christophe GEFFROY est directeur de la NEF.
Il a bien voulu répondre à nos questions. Une Interview exclusive à lire dans le cadre de l'Interview du Mois.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
INTERVIEW EXCLUSIVE DE JEAN MADIRAN A AGORAMAG
Un document concis et précis.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
DOMUS CHRISTIANI
Plusieurs liseurs nous ayant interrogé au sujet des équipes DOMUS CHRISTIANI, nous vous proposons une petite présentation, extraite d'une brochure éditée par les équipes Domus Christiani elles-mêmes.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
NEUVAINE DE LA GRACE A SAINT FRANCOIS-XAVIER du 4 au 12 mars
[on peut encore faire cette neuvaine à toute autre époque de l'année, et particulièrement
pendant les 9 jours qui précédent la fête de st François-Xavier, du 24 novembre au 3 décembre]Origine de la neuvaine
A Naples, en décembre 1633, le père Marcel Mastrilli, mortellement blessé à la tête,allait mourir.St François Xavier lui apparut, et lui ayant fait faire le voeu d'aller au Japon, le guérit à l'instant, et lui suggéra la pensée de propager une neuvaine en son honneur,du 4 au 12 mars,anniversaire de sa canonisation, promettant sa particulière assistance à ceux qui le prieraient pendant ce temps.Prière de la neuvaine
Saint très aimable et plein de charité, j'adore respectueusement avec vous la Majesté divine, et parce que je me complais
singulièrement dans la pensée des dons particuliers de la grâce qu'elle vous a départis pendant votre vie, et de ceux de la
gloire après votre mort, je lui rends de très ferventes actions de grâces, et je vous supplie de tout mon coeur de m'obtenir
aussi(désigner ici la grâce particulière qu'on veut obtenir) ; et si ce que je demande n'est point selon la gloire de Dieu et le
plus grand bien de mon âme, obtenez moi ce qu'il ya de plus conforme à l'un et à l'autre.
3 Pater
3 Ave
10 GloriaOraison de la fête de Saint François-Xavier
O Dieu qui, par la prédication et les miracles du bienheureux François Xavier, avez voulu réunir à votre Eglise les nations
des Indes, faites nous la grâce d'imiter les vertus de celui dont nous révérons les mérites et la gloire, par Notre Seigneur
Jésus-Christ, qui vit et règne avec vous dans l'unité du Saint-Esprit.
AMEN.Imprimatur
Bruges, 3 février 1923
A.C. de Schrevel vic. gen.
NOTIFICATION sur le livre du P. JACQUES DUPUIS, S.J., «Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux» Paris, Cerf 1997
Nous vous proposons la lisure d'une Notification effectuée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi autour du livre du Père Jacques DUPUIS, s.j.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
4 NOUVEAUX MEMBRES AU SEIN DE LA COMMISSION "ECCLESIA DEI"
On trouvera ci-dessous le texte de la dépêche rédigée par ZENIT.
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Le pape Jean-Paul II a nommé quatre nouveaux membres de la commission "Ecclesia Dei" qu'il a
instituée en 1988. Ces nominations assureront une base de dialogue élargie
avec la Fraternité Saint Pie X, qui a eu ces derniers mois des contacts
répétés avec le cardinal Dario Castrillon Hoyos, préfet de la congrégation
pour le clergé et président de la commission. D'aucuns y voient un signe
que le dialogue a été renoué de façon visible à la faveur du Grand Jubilé.
Elles surviennent aussi au lendemain du consistoire et de la fête de la
Chaire de Saint-Pierre qui a donné à Jean-Paul II l'occasion d'insister sur
le ministère d'unité du Successeur de Pierre et de demander aux nouveaux
cardinaux de l'aider spécifiquement dans cette tâche.Les nominations
Les quatre nouveaux membres sont le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la
congrégation pour la Doctrine de la foi, Jorge Medina Estévez, préfet de la
congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements,
Louis-Marie Billé, archevêque de Lyon et président de la conférence
épiscopale française, ainsi que Mgr Juliàn Herranz, président du conseil
pontifical pour les Textes législatifs.
La nomination du cardinal Ratzinger assure - entre autres - la transmission
de la mémoire des négociations et des événements qui ont précédé et conduit
à Ecclesia Dei. La nomination du cardinal Medina se comprend aussi par
l'importance de la question liturgique et de la pastorale des sacrements,
celle de Mgr Herranz souligne l'aspect juridique de la question. Et la
nomination du cardinal Billé, comme le relèvent des observateurs autorisés
à Rome, est particulièrement importante dans ce processus de dialogue qui
concerne particulièrement l'Église en France.La Lettre apostolique "Ecclesia Dei"
Dans la Lettre apostolique "Ecclesia Dei adflicta", en forme de Motu
Proprio et en date du 2 juillet 1988, on lit (nous traduisons de
l'italien): "compte tenu de l'importance et de la complexité des problèmes
mentionnés dans ce document", Jean-Paul II a institué cette commission (ce
passage de la Lettre est repris par l'Annuaire pontifical) "avec pour tâche
de collaborer avec les évêques, avec les dicastères de la curie romaine et
avec les milieux intéressés, dans le but de faciliter la pleine communion
ecclésiale des prêtres, des séminaristes, communautés ou religieux et
religieuses jusqu'ici liés de différentes façons à la Fraternité fondée par
Mgr Marcel Lefèbvre (mort en 1991, ndlr), qui désirent rester unis au
Successeur de Pierre dans l'Église catholique en conservant leurs
traditions spirituelles et liturgiques". Et ceci à la lumière du protocole
signé le 5 mai précédent par le cardinal Ratzinger et Mgr Lefèbvre.Le refus du Concile
Ancien archevêque de Dakar, Mgr Marcel Lefèbvre, dans son opposition à
certaines réformes conciliaires, en particulier liturgiques, fonda son
propre séminaire à Ecône, en Suisse, et ordonna des prêtres, même après
avoir été "suspendu" par le Saint-Siège, ce qui lui interdisait l'exercice
de ses fonctions épiscopales. Les quatre principales questions faisant
difficulté pour Mgr Lefèbvre sont résumées par "Théo" sous les titres de la
liberté religieuse, de l'oecuménisme, de la messe, et de l'autorité du pape
dans l'Eglise et des évêques dans leurs diocèses. En particulier, estimant
que cela signifiait mettre sur le même pied la vérité et l'erreur, Mgr
Lefebvre n'a pas voté la déclaration de Vatican II sur la liberté religieuse.Ecclesia "adflicta"
C'est le 30 juin 1988, après avoir rejeté - le lendemain de sa signature -
le protocole signé le 5 mai au bout de longs pourparlers, ainsi qu'une
ultime proposition du cardinal Ratzinger, de la part du pape, que Mgr
Lefèbvre consacra quatre évêques. Cette désobéissance, considérée comme un
"acte schismatique" entraînait son excommunication ipso facto et mettait la
Fraternité Saint Pie X en dehors de l'Église catholique. C'est ce qui
explique le titre du Motu proprio du 2 juillet 1988: "Ecclesia Dei
adflicta": "affligée". Car si Mgr Lefebvre n'avait pas consacré d'évêque,
les ordinations sacerdotales n'auraient pas continué après sa mort.
Remarquons que les ordinations en question (sacerdotales et épiscopales)
sont illicites - mais "valides" - du point de vue du droit canon, ce qui
n'est pas sans créer de confusion chez les fidèles.Fondation de la Fraternité Saint-Pierre
Pourtant, d'autres catholiques de sensibilité "traditionaliste"
choisissaient alors l'unité, en particulier en rejoignant la Fraternité
Saint-Pierre, qui est, depuis juin 2000, sous l'autorité de l'abbé Arnaud
Devillers. En effet, dans son Motu proprio de 1988, le pape, qui constatait
et déplorait le schisme, affirmait en même temps sa volonté de faciliter
"la communion ecclésiale à ceux qui se sentent attachés à des formes
liturgiques et disciplinaires antérieures de la tradition romaine, grâce à
des mesures nécessaires pour garantir le respect de leurs justes
aspirations". C'est dans cet esprit qu'était fondée la Fraternité
Saint-Pierre, Société cléricale de vie apostolique, de droit pontifical. Un
séminaire de formation était institué en Bavière. En France, des évêques
ont confié à des prêtres de cette Fraternité la célébration de certaines
messes selon de rite "de Saint Pie V", en vigueur avant Vatican II. Ces
communautés relèvent de l'autorité de l'évêque diocésain.A la faveur du pèlerinage jubilaire
Néanmoins, le dialogue avec la Fraternité Saint-Pie X s'est poursuivi,
officieusement, pendant 12 ans. Aujourd'hui, certains observateurs
n'hésitent pas à dire que la Fraternité Saint-Pie X a renoué visiblement le
dialogue avec Rome, par le geste même de son pèlerinage jubilaire aux
quatre basiliques majeures, les 8 et 9 août 2000. Et le 30 décembre, Mgr
Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité, s'est rendu à Rome et a
rencontré le pape lors de sa messe privée du matin, mais aucune parole
importante n'a été échangée.
Mgr Fellay a également rencontré plusieurs fois le cardinal Castrillon
Hoyos, au cours du dernier trimestre 2000. Le 16 janvier dernier, il a
cependant demandé des "garanties" à Rome pour avancer dans le dialogue
auquel il met des conditions.
Dans ce contexte, on comprend que les nominations de ce samedi 24 février
assureront aux éventuelles rencontres à venir une base élargie et des
approches complémentaires.
Enfin, il semble, d'après des sources bien informées, que ces derniers
développements correspondent à une vraie demande à l'intérieur de la
Fraternité Saint-Pie X, où pourtant les sensibilités ne sont pas homogènes,
avec d'une part ce que d'aucuns appellent des "irréductibles" - face à ce
qui est considéré par eux comme la "dérive conciliaire" - et d'autre part
ceux qui considèrent nécessaire un rapprochement avec le Successeur de Pierre.
EXERCICES SPIRITUELS DE ST IGNACE
Un liseur nous interrogeait dernièrement au sujet des Exercices spirituels de St-Ignace.
Monsieur l'abbé Laffargue a bien voulu nous adresser une présentation succinte de ces exercices, et nous l'en remercions vivement.
-----------------
Les "Exercices spirituels de St Ignace" sont des retraites mais toutes les "retraites" ne sont pas des Exercices.Ce qu'ils ont en propre:
- la discipline: le silence (absolu) pendant le temps des Exercices: 5 jours (minimum), 6, 10 ou trente jours;
- le suivi d'un directeur spirituel (à rencontrer tous les jours, un temps court). Il ne dirige pas l'âme, ici, mais il veille pour savoir si elle suit bien les Exercices et fait "les méditations";
- le ou les prédicateurs s'effacent derrière la méthode de St Ignace de Loyola. On ne "prêche" pas les Exercices, on les donne;
- on ne prêche pas une retraite sur "un thème", sur un sujet théologique, spirituel ou pastoral, on suit une méthode et c'est elle qui rend la retraite efficace;Quelle est cette méthode ? :
La retraite est divisée en quatre parties ou "semaines" (car St Ignace avait conçu ses Exercices pour un mois de quatre semaines) :
*la première: la semaine purgative, le but de la vie, les fins dernières, le péché, la mort, la réconciliation avec Dieu; elle se termine par une confession (le plus souvent générale=de toute sa vie);
*la seconde: la semaine de la vie illuminative avec les contemplations (on passe des méditations aux contemplations) des mystères de la Foi. On commence, ici, par les mystères joyeux;
*la troisième: la contemplation des mystères douloureux (la Passion de Notre-Seigneur); elle nous introduit dans la vie unitive;
*la quatrième et dernière: la contemplation des mystères glorieux (la Résurrection).Les instructions (40 mn) sont suivies, de la part du retraitant, d'une méditation ou oraison de 20 mn + 5 d'un colloque de l'âme avec Dieu pour tirer de son "exercice" le miel et la grâce de cet entretien que l'on fait dans sa chambre. C'est une véritable école d'oraison car on apprend à prier, à méditer (mise en présence de Dieu, grâce à demander, corps de l'oraison: mémoire, intelligence, volonté, colloque - examen de la méditation, notes)
Il y a aussi des pièces propres (à ces Exercices) et incomparables : les deux Etendards, l'appel du Roi, les trois classes; les règles d'élection quand on doit prendre une décision importante et aussi (quand on ne les oublie pas) les règles du discernement des esprits si utiles pour démêler le vrai du faux...
Bref, c'est "le code le plus sage et le plus universel des lois du salut et de la perfection des âmes" ( PIE XI, encyclique Mens nostra )
P.S.: les Exercices donnés le plus fidèlement le sont par les moines de l'Abbaye de Clairval à Flavigny (21)
Adresse électronique : cellererie.clairval@libertysurf.fr
Site : http://www.clairval.com
abbé Christian LAFFARGUE*
_____________________________________________________________
*prédicateur émérite des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola
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INTERVIEW DU CARDINAL CASTRILLON HOYOS A 30 JOURSUn document à lire en faisant un clic sur cette ligne.
DOCUMENT
Le 14 septembre 2000, le Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, soumettait à l’approbation du Saint Père un document intitulé : « Instruction sur les prières pour obtenir de Dieu la guérison ».
Nous vous en proposons un commentaire lu dans la "Lettre de la Famille ", Bulletin de la Famille de saint-Joseph - n°75 - février 200.
http://www.famille-st-joseph.com
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
LE COMMENTAIRE DE PHILIPPE MAXENCE PARU DANS LE DERNIER NUMERO DE LA NEF.
Publié avec l'aimable autorisation de Philippe MAXENCE.
A lire et méditer.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
INTERVIEW DU SUPERIEUR GENERAL DE LA FRATERNITE SAINT PIE X
30JOURS N. 9 - septembre 2000
Interview accordée par Mgr Fellay au mensuel 30 JOURS.
POUR EN PRENDRE CONNAISSANCE, FAIRE UN CLIC SUR CETTE LIGNE
NOTES DE LISURE
Deux citations extraites du dernier numéro de la Nef, n°113 de février 2001.- Page 15, "Une expérience originale", entretien avec M. l'abbé Christian Gouyaud, prêtre du diocèse de Strasbourg et ancien membre fondateur de la Fraternité St-Pierre. L'abbé Gouyaud est aujourd'hui chapelain des fidèles du diocèse attachés à la messe traditionnelle.
"Du côté des prêtres et des fidèles qui se réfèrent au Motu proprio, il importe de
réaliser davantage les conditions d'application de ce document, et notamment de
ne pas faire de la question liturgique une machine de guerre. Tout ce qui est
polémique à l'égard du rite rénové dessert considérablement notre "cause". Nous
pourrions, de surcroît, explorer davantage la voie suggérée par le cardinal
Ratzinger qui préconisait d'"observer les critères essentiels de la Constitution
conciliaire sur la liturgie aussi si l'on célèbre selon le Missel ancien".
Nous ne devons pas "hypostasier" le rite jusqu'à encourir le reproche que faisait
indirectement Mgr Gamber à la codification par saint Pie V du missel romain : celui
d'avoir empêché toute évolution organique. (...)
Cofondateur de la Fraternité Saint-Pierre dans une situation critique - le schisme
de 1988 - je sais trop dans quelle impasse ecclésiale une opposition radicale au
rite rénové peut mener. Le "charisme d'exclusivité" n'a jamais existé parce que,
dans l'Eglise, c'est le ministère apostolique qui authentifie les charismes.
L'autorité compétente, en l'occurrence, sans mettre aucunement en cause ce qui
a été concédé, n'a de fait jamais reconnu ce charisme-là. Le charisme fondateur,
c'est l'amour de l'Eglise. (...)
En ce qui concerne la compression du schisme Lefebvre, qui reste pour nous tous
une mission, je ne crois pas que ce soit en voulant montrer aux dissidents que
"nous-n'avons-absolument-pas-changé" que nous serons crédibles à leur endroit.
Nous avons changé parce que nous avons compris que le refus de communication
sacramentelle dans l'acte concret de célébrer conduit à la rupture de communion
ecclésiale. Comment pourrions-nous appartenir au même corps mystique si nous
refusions par principe de participer jamais au même corps eucharistique ?"- Page 17, "Humeur" de Jean Marie Paupert, "Raison garder ou : le principe de réalité"
"Je suis sidéré et atterré quand, ici ou là, je vois, j'entends tels de nos amis ou
de nos proches mettre systématiquement en doute la validité sacramentelle des
messes nouvelles et la foi catholique de leurs ministres, curés ou vicaires. Il me
faut donc ici rappeler qu'est valide toute messe célébrée selon un canon reçu,
par un prêtre validement ordonné, quel qu'en soit le rit, pourvu que le dit
célébrant ait l'intention droite de réaliser ce qu'entend et veut, a toujours
entendu et voulu l'Eglise catholique en communion avec le pape.
(...) je puis et dois témoigner ici que - quels que puissent être par ailleurs mon
désagrément parfois fort vif ou bien ma très relative satisfaction des rites
observés - tous les prêtres dont j'ai suivi, tant à Paris qu'en Savoir, les offices et
les homélies étaient manifestement de bons et vrais prêtres, animés d'une
authentique foi catholique et prêchant bien, souvent remarquablement, une
doctrine substantielle."
UN SITE A VOIR
Celui de l'Associtation Renaissance Catholique : http://renaissancecatho.free.fr
On y lit que l'association :
- s'attache à créer des espaces d'amitié et de chrétienté au sein de notre société ;
- agit pour la défense de la vie et de la famille ;
- œuvre pour la restauration des valeurs chrétiennes dans la société française.
AUTOUR DE LA FRATERNITE SACERDOTALE ST-PIE X
"Il me semble utile de relancer, en dehors de tout contexte polémique (au sens positif – car la polémique n’est pas un péché…, n’en déplaise au credo du libéral pour qui est «polémiste» - entendre : un-vilain-rabougris-jamais-content…- quiconque n’est pas d’accord avec «moi»…) une question de fond, qu’il s’agirait de considérer en elle-même (sans lettres, sans dérapage, sans diplomatie, sans coups bas, sans combine, ni effets de manche…). "Un de nos liseurs lançait ainsi le débat sur le forum catholique le 13 janvier dernier.
Nous soumettons à votre lisure :
- Les consécrations épiscopales de S. Exc. Mgr LEFEBVRE étaient justes nonobstant le "NON" du PAPE
(Courrier de Rome - Si si no no, Mai 1999 - Juin 1999)
- UNE EXCOMMUNICATION INVALIDE, UN SCHISME INEXISTANT Réflexions dix ans après les consécrations d'Ecône
(Courrier de Rome Si si no no N° 214-215-216-217-218 Juillet/août 1999 à décembre 1999)Ce dossier a été enrichi par la diffusion des documents suivants, que vous nous avez transmis :
- Une interview de l'abbé Murray, parue dans Tu es Petrus (1997)
- Réponses de la Congrégation des Evêques et du Conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs à Mgr Norbert Brunner, évêque de Sion
- Entretien avec Monsieur l'abbé Murray, paru en 1995 dans "The Latin Mass Magazine"
- Protocole d'accord établi au cours de la réunion tenue à Rome le 4 mai 1988 entre S. Em. le cardinal Joseph Ratzinger et S. Exc. Mgr Marcel Lefebvre, et signé par les deux prélats le 5 mai 1988
- Décret d'excommunication de Mgr Lefebvre - CONGREGATION DES EVEQUES - 1er juillet 1988Ces textes appelleront certainement de votre part des réactions. N'hésitez pas à utiliser pour cela le forum. N'oubliez pas non plus le Courrier des liseurs, sans doute plus approprié, compte tenu de la densité de ces documents. Transmettez nous également les documents qui vous semblent devoir compléter avantageusement ce dossier... Nous nous interdisons d'apporter à ces documents le moindre commentaire visant à orienter les débats. De même, l'intégralité des textes de ce dossier nous a été transmise par des liseurs.
POUR PRENDRE CONNAISSANCE DU DOSSIER, FAIRE UN CLIC ICI.
QUE SIGNIFIE "CREER UN CARDINAL "IN PECTORE" ?
Par ailleurs, LE PROGRES de Lyon a publié le 22 janvier 2001, un entretien avec Mgr Louis-Marie Billé, archevêque de Lyon, fait cardinal le 21 février 2001. Extraits.
"(...)Les cardinaux sont appelés à élire le Pape,
quel profil pour succéder un jour à Jean Paul II ?
Je ne me suis pas posé ce genre de question. J'ai rencontré
Jean Paul II il y a
quelques jours et j'ai eu la chance de parler un bon moment avec lui. Le
jour où
la question de la succession se posera, on voit bien que le nouveau pape
sera
appelé à poursuivre l'oeuvre entreprise. Je pense à
la prise en compte de la
mondialisation, à la présence de l'Eglise aux grands courants
qui marquent notre
époque. Je crois aussi que l'oecuménisme et l'interreligieux
continueront à
marquer de façon notable l'action du futur évêque de
Rome. Il aura aussi à
continuer à creuser le sillon de la rencontre entre l'Eglise et
la culture.
Le rouge des cardinaux évoque leur vocation au martyre.
Est-il vraiment possible d'être martyr quand on est archevêque
de Lyon ?
(...)On est à un moment de l'histoire de la société
française où il apparaît, avec
plus de clarté qu'à d'autres moments, que l'annonce de l'Evangile
rencontre des
oppositions. Il ne faut pas chercher à proposer la foi de manière
agressive, mais il
faut le faire, en sachant que l'on peut se trouver agressé.
(...)
Est-ce que le fait d'être cardinal va vous rendre plus libre,
pour parler plus fort ?
(...)comme Saint-Paul, je pense qu'il ne faut pas confondre parler à
temps et à
contre-temps avec parler à tort et à travers. Il faut aussi
être attentif à la
manière dont on peut être reçu. Il m'est déjà
arrivé de dire "ça suffit" un certain
nombre de fois. Je crois qu'il ne faut pas confondre la clarté et
la brutalité, la
rigueur et la rigidité, la fermeté et la violence.
A sept semaines des élections municipales, le commission sociale
de l'épiscopat vient de prendre position pour le vote des immigrés.
Qu'en pense le cardinal président ?
L'élément clé de la commission sociale est le rapport
entre les droits et les
devoirs. Entre ce que des gens apportent, fournissent, offrent à
une société, et
la manière dont la même société les considère
et leur fait de la place. Dans la
question du droit de vote pour les étrangers, il faut respecter
un certain nombre
d'éléments. On ne peut pas être à la fois dedans
et dehors, mais dans la mesure
où l'on est dedans, c'est-à-dire dans un pays où l'on
participe à la production des
richesses, se pose alors, inévitablement, la question de la participation
aux
décisions qui concernent le destin commun. Il faut donc chercher
une réponse à
cette question. Dans le cadre des élections municipales, je crois
que ce serait
quelque chose d'heureux."
Propos recueillis par Jeanine PALOULIAN
Nous
vous rappelons que vous pouvez aussi lire le Testament
de Louis XVI.
«
L’abbé Arnaud Devillers est le nouveau supérieur général
de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, érigée
en 1988 pour les prêtres souhaitant exercer leur ministère
en célébrant le rite liturgique antérieur au concile
Vatican II.
A
Rome, c’est la Commission Ecclesia Dei qui est chargée des milieux
religieux qui souhaitent conserver la liturgie préconciliaire en
union avec le Saint-Siège.
Aujourd’hui,
la FSSP est implantée dans une dizaine de pays, et rassemble plus
de 115 prêtres et 120 séminaristes. Mais elle connaît
des tensions internes depuis deux ans. L’abbé Arnaud Devillers en
explique le contexte, et la manière dont il espère qu’elles
vont pouvoir s’apaiser.
QUEL
EST LE POINT ESSENTIEL QUI CREE DES TENSIONS AU SEIN DE LA FRATERNITE ?
Le
cœur du problème est la question de la possibilité pour les
prêtres de la Fraternité de concélébrer la messe
selon le rite de Paul VI. Elle est souhaitée par quelques prêtres,
mais refusée par d’autres.
A
ce sujet, la Congrégation pontificale pour le culte divin a publié
une note le 3 juillet 1999. Elle a précisé que cette concélébration
est permise aux prêtres de la fraternité Saint-Pierre, et
que leurs supérieurs ne doivent donc pas la leur interdire. Cette
note, toutefois, ne force aucun prêtre à célébrer
selon le nouveau rite, et ne permet pas non plus à un évêque
de l’y obliger.
Pourtant,
ces précisions ont été perçues par une partie
de la fraternité Saint-Pierre comme une tentative d’effacer peu
à peu son identité traditionnelle.
LES
TENSIONS EXISTAIENT DEJA AVANT LA PUBLICATION DE CETTE NOTE. POURQUOI ?
Au
printemps 1998 déjà, l’élection des représentants
au chapitre général s’était déroulée
de telle sorte qu’une seule des deux tendances de la fraternité
était représentée, celle qui n’était pas favorable
à la concélébration dans le nouveau rite.
Certains
prêtres de l’autre tendance se sont donc inquiétés,
et seize d’entre eux, dont quinze Français, ont adressé un
recours à la Commission Ecclesia Dei, le 28 juin 1999. Ils demandaient
la nomination d’un administrateur apostolique.
Un
tel recours est par nature confidentiel. Mais à cause d’indiscrétions,
il a été publié sur Internet. Cela a provoqué
un fort clivage entre les prêtres de la Fraternité. Ceux qui
n’étaient pas signataires se sont sentis blessés, parce qu’accusés
dans leur fidélité à l’Eglise. Du coup, ils ont réagi
très fortement. Là-dessus se sont greffées des questions
personnelles, et les laïcs, en répétant et déformant
des propos, ont encore compliqué les relations.
LE
13 AVRIL DERNIER, LE PAPE A NOMME UN NOUVEAU PRESIDENT DE LA COMMISSION
ECCLESIA DEI EN LA PERSONNE DU CARDINAL COLOMBIEN DARION CASTRILLON HOYOS.
DANS CE CONTEXTE, QUEL A ETE SON ROLE ?
Le
cardinal Castrillon Hoyos est intervenu peu de temps après sa nomination,
au moment de notre chapitre général du mois de mai dernier,
au cours duquel nous devions élire le supérieur général
de la Fraternité et son Conseil. Le deuxième jour du chapitre
en effet, le secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, Mgr Camille
Perl, qui représentait le cardinal, nous a lu une lettre de sa part,
dans laquelle il annonçait que, pour éviter de nouvelles
divisions au sein de la Fraternité, il allait lui-même nommer
le nouveau supérieur général.
Il
ne s’agissait pas de la première intervention du Saint-Siège
de ce genre. En 1991, la Commission Ecclesia Dei était déjà
intervenue pour renommer l’abbé Josef Bisig comme supérieur
général, alors que celui-ci était arrivé à
la fin de son mandat.
A
la grande surprise de tous, et à la mienne, le cardinal a donc choisi
de me nommer comme supérieur général. Pour ma part,
j’étais depuis 1991 aux Etats-Unis, comme supérieur du district
d’Amérique du Nord de la Fraternité. C’est un district qui
« marche » très bien, puisque nous sommes maintenant
présents dans vingt-cinq diocèses du pays, et nous étions
tout à fait en retrait des querelles nées en France ces derniers
temps.
AVEZ-VOUS
REÇU DES CONSIGNES PARTICULIERES DE LA PART DU CARDINAL CASTRILLON
HOYOS ?
Le
cardinal a expliqué dans sa lettre que ma tâche est maintenant
de « rendre la paix » à la Fraternité et de «
fortifier son esprit de famille ».
Il
a clarifié par ailleurs le fait que la Fraternité Saint-Pierre
doit garder sa spécificité, qui est de célébrer
les sacrements selon le rite de saint Pie V. Il a souligné néanmoins
que ses prêtres ont le droit de célébrer la messe selon
les normes liturgiques actuelles. Toutefois, du fait de la spécificité
de la Fraternité, ils ne doivent utiliser cette possibilité
que de façon exceptionnelle, dans des cas particuliers. L’un de
ces cas est la concélébration du Jeudi saint avec le clergé
local autour de l’évêque du diocèse. Dans ce cas, même
s’il n’y a aucune obligation, le cardinal recommande aux prêtres
de la Fraternité de poser ce signe de communion ecclésiale.
COMMENT
ONT ETE REÇUES CES RECOMMANDATIONS ?
Les
prêtres de la Fraternité Saint-Pierre sont très sensibles
à ce qui vient de la Commission Ecclesia Dei. Le cardinal ayant
clarifié les principes, cela va donc résoudre peu à
peu un grand nombre de problèmes/ Le plus difficile maintenant est
de pacifier les questions personnelles qui se sont mêlées
à ces tensions. Il faut espérer que les groupes de fidèles
qui ont pris parti pour les uns ou pour les autres contribueront à
ces réconciliations, et non pas à raviver les blessures.
Comme pour tous les problèmes humains , il faudra une longue convalescence
pour pardonner, oublier les offenses.
En
attendant, nous venons de terminer la construction de deux séminaires,
qui seront bientôt inaugurés : l’un aux Etats-Unis, et l’autre
à Wigratzbad en Allemagne, où se trouve la maison générale
de la Fraternité. Le cardinal Castrillon Hoyos est venu lui-même
le bénir le 2 décembre.
Il
faut se souvenir que nous sommes une communauté très jeune.
En général, dans les nouvelles communautés, tout va
très bien dans les dix premières années. Puis, jusqu’à
la « majorité, il y a une période difficile. Or souvent,
à ce stade, elles sont « de droit diocésain »,
et dépendent donc d’un évêque.
Nous,
nous avons une situation particulière, trois mois après notre
création, nous avons été reconnus « de droit
pontifical », alors que d’habitude, il faut parfois attendre jusqu’à
trente ans pour obtenir ce statut !
Notre
« jeunesse », donc, et ce statut « précoce »,
expliquent la nécessité d’intervention du Saint-Siège,
de temps en temps. »
Propos
recueillis à Rome par Caroline Boüan
E-mail
: caroline.bouan@edifa/com
Madame, Monsieur, Chers amis,
Vous
avez participé à la Pétition européenne contre
le clonage humain. Ainsi, vous avez choisi de défendre le primat
de la dignité de
la
personne et de sa liberté face aux nouvelles menaces de "chosification"
de la personne.
Bientôt
en France seront discutées les lois dites de Bioéthique.
Le gouvernement, suivi par le prétendu "Comité d'éthique",
a
annoncé
sa volonté d'autoriser la manipulation et la recherche sur l'embryon,
ainsi que l'insémination "post mortem", c'est à dire
l'insémination
d'une femme après décès du père biologique.
A ces nouveautés, nous pouvons dès à présent
ajouter la "légalisation de
l'euthanasie",
prévue par le Comité d'éthique, voté en Hollande.....
Nous
vous proposons, avec le CFJD, de continuer à faire tout notre possible
pour proclamer et défendre la dignité de la personne, la
Vie.
Le
CFJD agit au plus près de "la Loi", avant et après son adoption
: au sein des Parlements (Assemblée nationale et Parlement
européen),
en lien direct avec des députés de bonne volonté,
puis devant les juridictions.
Vous
savez que le CFJD a besoin de votre soutien, que vous êtes chacun
partie du CFJD.
Jamais
nous n'avons été confronté à autant d'attaques
simultanées contre la dignité de la personne. Ces attaques
ne sont que le
résultat
des progrès d'une vision matérialiste de l'homme associée
à de nouvelles capacités techniques, aussi, nous pouvons
les
repousser
!
Le
CFJD a besoin de votre confiance, participation, de vos prières
et de votre soutien financier pour l'année à venir.
Si
vous le pouvez, apportez votre contribution financière au CFJD en
"cliquant ici",
et envoyez un chèque à l'ordre du CFJD, 4 Quai
Koch,
67000 Strasbourg.
MERCI.
Pour
le CFJD,
Grégor
PUPPINCK.
http://www.cfjd.org/
Xavier ARNAUD
"[...] Un grand nombre de nos lecteurs nous ont demandé les références
d'un arrêt du tribunal de la Rote
qui y était mentionné : "En 1999, écrivions-nous,
statuant en appel de l'official d'un diocèse de France, le
tribunal de la Rote a jugé que les prêtres de la Fraternité
Saint Pie X n'étaient 'ni excommuniés ni
schismatiques'." Nous demandons à nos lecteurs de bien vouloir nous
excuser d'avoir tardé à leur répondre.
Il était nécessaire de faire, en une telle matière,
des vérifications approfondies. Cet arrêt n'a pas été,
à ce
jour, officiellement publié, au motif qu'il s'agissait d'une incidente
dans une affaire (un procès en annulation
de mariage) qui n'est pas encore close sur le fond. Agissant comme une
Cour de cassation, le tribunal de la
Rote s'est contenté de rejeter l'argument de droit qui avait été
tiré du prétendu caractère schismatique de
prêtres de la Fraternité Saint Pie X. Il a envoyé le
dossier à l'official concerné pour qu'il statue sur le fond.
L'ensemble de la procédure ne pourra dès lors être
rendu public (les noms des parties une fois occultés) que
lorsque l'affaire aura été définitivement jugée."
Le
mot de HALLOWEEN vient de « All Hallow's Eve » traduction :
veille de
la
Toussaint. Et on est tenté de l'associer à cette tradition
chrétienne. En réalité, les origines de
HALLOWEEN
sont complètement païennes et n'ont aucun rapport avec cette
fête religieuse.
De
nos jours, nous savons que les satanistes pratiquent des sacrifices humains
cette nuit là, aux Etats
Unis,
en Australie et dans d'autres pays.
Alors,
quand vous voyez vos enfants faire TRICK ou TREAT et réclamer des
bonbons de maison en
maison,
cela paraît inoffensif et amusant, mais n'êtes vous pas en
train de les associer, sans être
conscients,
à un bien sombre rituel ?
Dans
le même ordre d'idée, les cours de récréation
ont été envahies par les « pokemon » ce qui veut
dire
«
petits monstres » et qui portent tous de manière déguisée
des noms de démons.
Le
diable souhaite «prendre» le plus tôt possible les cours
des plus petits et des plus fragiles que sont les
petits
enfants.
Satan
est le singe de Dieu, il souhaite transformer tout ce qui est beau, bien
et bon en choses mauvaises.
Nous
en avons le plus triste et le plus grave exemple avec les messes noires
qui singent l'Eucharistie.
Alors
face à ce drame humain que pouvons nous faire ?
Tout
d'abord ne pas s'affoler et ne pas forcément dénoncer à
tout va. Il faut mieux accueillir et
expliquer.
Ensuite, il faut revenir à la fête de la Toussaint en Eglise.
Puisque les enfants aiment se
déguiser
et aller demander des bonbons, et bien renversons la vapeur. Proposons
leurs de se déguiser en
Saint
comme St Joseph, St François, ou Ste Thérèse.Evoquons
avec eux la vie des saints.Ils aiment les
bonbons,
et bien proposons leurs d'aller déguisés, de maisons en maisons
pour annoncer des
bénédictions
en échange de quelques friandises ou d'un sourire : « Seigneur,
bénis cette famille, cette
maison,
ce jardin, leur travail.au non du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
»
Proposez
cette idée largement autour de vous, à vos prêtres,
dans les écoles, dans les familles par amour
pour
le cour pur des enfants.
Nous
allons, avec les plus petits, rendre à cette fête la lumière,
la vie et la joie en Dieu qui est la
RESURRECTION
!
ENTRONS
DANS L'ESPERANCE ! Nous adultes, nous avons la responsabilité d'élever
les enfants,
de
protéger leur cour, leur yeux, leur âme et de les faire grandir
en Dieu.
«
Jésus, voyant la pensée de leur cour, prit un petit enfant,
le plaça près de lui, et leur dit: Quiconque
reçoit
en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque
me reçoit, reçoit celui qui m'a
envoyé.
Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là
qui est grand. » (Luc 9, 46-48)
A DIFFUSER
Mail reçu et transmis par Monsieur l'abbé Timothée PATTYN
http://site.voila.fr/infotradi/MarsAttaque001.htmXA
"La
patience, paraît-il, est la reine des vertus. C'est pourquoi j'ose
vous demander
de
la pratiquer. Nombre d'évènements se sont produits depuis
le mois de juillet:
ils
concernent de près notre Fraternité Saint-Pierre, et vous
en serez prévenus
dès
que les circonstances le permettront.
A
tous le moins, il m'appartient de vous prévenir que, dès
le mois de septembre,
j'aurai
quitté ma charge de supérieur de district. Sachez que j'ai
été fier de
servir
notre Fraternité pendant ces deux années écoulées,
en obéissance à la
demande
de M. l'abbé Bisig et cela malgré nombre d'obstacles et de
difficultés.
Quittant
aujourd'hui cette charge, je vous demande à nouveau la patience:
patience
surnaturelle d'abord, pour entrer et demeurer dans la volonté divine.
"Mes
voies ne sont pas vos voies". Dieu a pris l'habitude de nous démontrer
que
Lui
seul connaît le chemin à prendre: ce chemin, c'est celui de
l'obéissance , et
cette
dernière peut-être martyre. Et si Dieu nous demandait d'aller
jusqu'au bout
du
chemin ?
Et
il demeure la patience naturelle: la révolte est souvent le lot
de notre humanité.
Il
nous appartient de montrer que la révolte est un cul de sac. Nous
ne sommes pas
des
révoltés, mais des fidèles. Ainsi, nous garderons
la Messe tridentine, le
catéchisme
pour vos enfants, les sacrements pour tous. Ainsi, nous saurons que la
plus
grande fidélité, c'est de demeurer serviteurs de Dieu et
de son Eglise unique.
Honni
soit qui mal y pense !"
Abbé
Denis Coiffet
supérieur
du District de France.
NDLR : Le site en question est celui du CRED. On en trouvera l'adresse sur le ForumTradi.Un liseur
Le commentaire d'Emmanuel Allingry :François
Par
cette messe, le Cal Lustiger confirme s'il était nécessaire,
que le rite tridentin n'est pas aboli. Je vous engage a y être nombreux,
pour pouvoir dire "j'y étais", et aux liseurs d'AgoraMag de
rentrer en contact avec moi pour se retrouver au vin d'honneur et plus
si
affinités.
Je ne sais pas si le Cal Lustiger fera à cette occasion des déclarations
fracassantes et scandalisantes comme ses homologues le Cal Ratzinger vient
de le faire dans sa déclaration "Dominus Iesus" sur le dogme "Hors
de l'Eglise point de salut" ou comme Mgr Billé sur le rôle
que la FSSPX doit jouer dans la crise moderniste.
Mais
je pense comme Maurras qu'en religion comme en politique, le désespoir
est une bêtise absolue. Tout vient à point à qui sait
attendre.
Le commentaire d'Emmanuel Allingry :Eric BONNOUVRIER
Monsieur
Bonnouvrier, au risque de déplaire, nous fait part de ses recommandations.
Il semble avoir trouvé le ton juste pour parler de cette affaire.
Et je ne vois rien à redire à son message. Au risque de vous
décevoir, je ne peux que l'inciter à être un peu plus
excessif, et de dire un peu plus de bêtises lors d'une de ses prochaines
interventions, afin que moi ou d'autres puissions réagir plus longuement
et faire un peu de polémique.
Le commentaire d'Emmanuel Allingry :P.H.
Dans
sa lettre édifiante au Progressiste, Philippe Heli semble douter
de
l’ampleur
de sa victoire. Mais alors qui a gagné dans cette affaire de
plus
d’un siècle de combinaisons tortueuses. Où est le vainqueur
? Qui a
intérêt
à entretenir cette œuvre d’amoindrissement ? D’après PH,
ce
n’est
pas le Progressiste, alors qu’il nous dise où il est ? Ne nous
laissez
pas dans le doute cher Philippe.
Autrement
dit quel est le moteur de l'oeuvre du Progressiste, est-ce son
orgueil
ou sa volonté ?
Le 26 août 2000
Philippe HEILI
La
FSSPX déclare 100.000 fidèles en France.
Compte
tenu de la proportion de prêtres à la FSSP, (100 contre 400
à la FSSPX), on peut estimer le nombre de fidèles à
la FSSP à 30 000. Supposons que tous ces fidèles soient réellement
pratiquants (messe hebdomadaire au moins) soit 130 000.
On
estime le nombre de catholiques « non traditionnels » pratiquant
fréquentant hedomadairement le culte réformé de 1969
à 1à 2% de la population française soit 600 000 à
1 200 000.
Si
ces chiffres sont exacts, la proportion de catholiques traditionnels s’établit
dans une fourchette allant de 10,8% à 21.6 %.
Une
véritable lepenisation des esprits.
PJ : Entretien avec Mgr. Fellay
Le commentaire d'Emmanuel Allingry :
«
Au concile, on a assisté à la collision de deux Traditions
théologiques, qui fondamentellement ne pouvaient pas se comprendre
mutuellement ». Cette phrase est élégante, mais il
me semble qu’elle affirme en caractère feutré que la Tradition
défendue par Mgr Fellay est incompatible avec la Tradition de Vatican
II.Autrement dit, en bon philosophe que je ne suis pas, que l’une et l’autre
ne peuvent être vraies toutes les deux (principe de non
contradiction).
Il est raisonnable de penser que Mgr Fellay estime que sa vision de la
Tradition est la bonne et qu’en conséquence celle de Vatican II
est fausse donc dans l’erreur, et finalement hérétique.
Ce
n’est pas bien sûr l’objet du courrier défendu par «
Anonyme », mais il serait intréssant que son auteur ou Mgr
Fellay lui même nous explique, dans un autre courrier en quoi, il
estime que Vatican II est hérétique et quelles sont les conséquences
d'une telle affirmation.
Ou
alors pourquoi, il estime que ma déduction est fausse.
La Réponse de l'Anonyme
:
Le
22 août 2000
C'est
beaucoup d'honneur que EA me fait de s'intéresser à
ma modeste contribution au débat et c'est avec plaisir que
je lui réponds. (réponse qui n'engage que moi).
1°)
Il me semble tout d'abord que EA fait un raccourci un peu simple
entre une Tradition théologique et une supposée "tradition
de Vatican II".
Il
n'est pas question ici de condamner ou d'approuver le Concile en
bloc, mais de voir ce qui dans
la
Tradition théologique pré-citée, est incompatible
avec la Tradition Catholique Romaine. Ainsi,
vous
n'êtes pas sans savoir que la plupart des schémas
du Concile ont été signés par Mgr Lefebvre.
2°)
C'est sur certains points seulement que 2 Traditions théologiques
se sont affrontées ; des points dits
"sensibles"
: Liberté religieuse, Collégialité,Oecuménisme,
"Ouverture au Monde", puis a posteriori
Liturgie.
Il n'est que de penser que les inspirateurs du Concile tel qu'il
s'est déroulé ont connu
quelques
ennuis sous le Pontificat de Pie XII. Pensons à Congar.
Pensons à de Lubac.Vous
semble-t-il
normal qu'un théologien soit suspendu d'enseignement à
Fourvières, que ses livres soient
mis
à l'index par le Saint-Office (1948-1954) et que ce
personnage, sans jamais s'être rétracté -et pour
cause
puisque ces thèses trouvèrent un essor..."conciliaire"-
puisse terminer sa vie cardinal ?(1993)
Où
est ici notre cher principe de non-contradiction ? Il s'agit de
théologie, tout de même !
3°)
Il n'y a qu'à laisser parler les personnages importants qui
ont "fait" le Concile : - " Vatican II, c'est 89 dans
l'Eglise
" Cardinal Suenens - " Nous avons supprimé de nos rites
les plus sacrés tout ce qui pouvait
constituer
l'ombre d'une pierre d'achoppement pour nos frères séparés
" Annibale Bugnini De même,
vous
savez comme moi que l'expression "Eglise conciliaire" (?!),
expression atroce dans des oreilles
catholiques,
est le fait d'un père conciliaire favorable aux réformes,
et non des "traditionnalistes".
N'est-ce
pas là le symbole au moins d'une rupture ? Enfin, comment
ne pas citer (avec douleur) le
discours
de clôture du Concile de Paul VI : "La Société
du Dieu qui s'est fait homme a rencontré celle
de
l'homme qui s'est fait dieu ; que croyez-vous qu'il est arrivé
? " Et de conclure ainsi : " Nous aussi,
plus
que quiconque, Nous avons le culte de l'Homme." Belle collision,
effectivement !!!
4°)
Mgr Fellay et avec lui les traditionnalistes n'ont rien inventé
: ni théologie, ni liturgie, ni catéchisme,
etc...C'est
ce qui leur donne l'avantage. Au pire, ils ne peuvent que défendre
mal une chose bonne. (Si
l'on
considère que l'Eglise pré-conciliaire n'était pas
"hérétique"). Celà vaut mieux que de bien
défendre,
sur certains points, une cause boîteuse, sinon mauvaise.Donc
hérétique. Jacques Maritain
n'avait-il
pas dit lui même à Paul VI que la traduction française
du Credo ("de même nature" au lieu
de
"consubstanciel") était hérétique ? et que dire de
la traduction du Pater (ne nous soumets pas à la
tentation...).
En conclusion, il ne s'agit pas d'être pour ou contre Vatican
II, mais de savoir discerner,
au
moyen des actes pontificaux antérieurs et de la Tradition
liturgique bref, du dépôt de la Foi, ce qui
est
acceptable dans le Concile de ce qui ne l'est pas et ne peut pas
l'être. Ni simplisme, ni
aveuglement.
Gardons la tête froide...et la Foi. Votre déduction
est donc bonne, mais elle généralise
au
Concile, à toute l'Eglise et au Magistère des contentieux
qui portent sur des points précis.
Sincères
salutations.
La réponse d'Emmanuel Allingry :
L’honneur
déclaré sinon ressenti par Anonyme me comble d’orgueil, et
de vanité. Je suis à mon tour très honoré.
Il
me semble que Mgr Fellay voulait bien parler, et de la Tradition qu’il
défend, et de celle inspiré de l’esprit de Vatican II. Je
ne fais
pas
de raccourci. J’explicite sa pensée et la votre peut-être.
La
Tradition est un élément substantiel de la Révélation,
dont l’Eglise a tiré des dogmes de Foi sans adhésion auxquels
une âme ne peut être capable de Dieu.
Aussi
il me semble qu’écrire Tradition avec un T majuscule charge ce mot
d’une valeur dogmatique au point qu’il n’est pas concevable qu’il y en
ait deux qui « s’affrontent » pour reprendre vos termes. Le
dogme est unique.
Si
les points « sensibles » que vous citez ne sont pas d’essence
dogmatique, il aurait mieux valu parler de deux « traditions qui
ne
pouvaient
se comprendre » avec un petit t. Mais je crois que la pensée
de Mgr Fellay est suffisamment précise pour conjecturer qu’il a
réellement voulu écrire « Tradition » et non
« tradition ».
Je
continue de penser qu’une telle affirmation est extrêmement grave.
En
union de prières pour la Sainte Eglise Catholique.
La réaction d'un liseur :EA
Le commentaire d'un autre liseur :Philippe HEILI
Le débat rebondit :Bruno d'Epenoux
Pour
impressionner Rome, il eut fallu être exemplaires.
La
responsabilité est aujourd'hui collective, personne n'étant
tout blanc, personne n'étant tout noir.
Pour
ma part, j'éprouve quelque dégoût face aux sourires
moqueurs de la Fraternité St-Pie X.
Et
je ne peux qu'inviter chacun d'entre vous à continuer de prier.
Pour
que Notre-Seigneur nous pardonne.
La réponse d'Emmanuel Allingry à Bruno d'Epenoux :Henri LE MOULT
Vous
dites que la FSSP s’est fait avoir mais que néanmoins il fallait
faire confiance à Rome en 1988.
Vous
avez l’air de dire qu’en 1988, il fallait se mettre dans les conditions
de se faire avoir un jour.
S’il
était possible, en 1988, d’avoir la lucidité suffisante de
prévoir ce qui se passe aujourd’hui, était-il prudent d’accepter
les conditions du Motu Proprio ?
N’est
ce pas accepter de construire sur du sable par souci d’obéissance
?
Votre
position mérite de plus amples développements.
La réponse d'Emmanuel Allingry à Philippe Heili :
Vous
doutez qu’il y ait eu un complot lors de Vatican II. Mais vous constatez
ses faiblesses à tout le moins.
Dans
ce type de jeux de stratégie, il n’y a pas de pièces blanches
et de pièces noires. Il n’y a que des pièces plus ou moins
grises. On ne s’identifie pas à la couleur mais à la façon
dont les pièces se positionnent et se déplacent.
Certaines
peuvent être de bonne foi, et faire un mauvais travail, être
manipulées.
Ce
qui est sûr c’est qu’il en a toujours au monis un qui complote, c’est
le plus occulte, le plus grand menteur de l’Univers. Le complot existe,
je n’en doute pas mais je suis incapable de dire qui en a fait consciemment
partie.
Août 2000
Le commentaire d'Emmanuel Allingry :
Les consécrations
d’évêques sans mandat pontifical ne sont pas,
heureusement, des affaires
courantes et banales dans l’Eglise.
En France, on se souvient
intensément des sacres de 1988 et des conflits
graves qui ont agité
et agitent toujours l’Eglise de France à tous les
niveaux.
Aussi il est un peu surprenant
que la Croix, journal français, ne
rapproche pas les deux événements.
C’est l’objet de cette publication.
Le canon 1384 du code de
1982 punit de la peine d’excommunication la
consécration sans
mandat. Le législateur a même pris la précaution
d’associer la peine au fait
même (ipso facto), c’est à dire sans qu’il
soit nécessaire de
recourir à un jugement. C’est la condamnation latae
sentenciae qu’a encourue
Mgr Lefebvre en particulier.
A ma connaissance, et à
la lecture de la Croix, aucune condamnation n’a
émané de Rome
à ce jour à l’encontre des évêques chinois.
Or l’application stricte
de l’article 1384 oblige l’Eglise à considérer
ces évêques
comme excommuniés. Le décret d’excommunication en 1988
n’avait pas tardé
quelques jours tout au plus et avait afit l’objet
d’une intense publicité.
Rome pourrait revenir sur
la condamnation à condition que les personnes
partie-prenantes aux sacres
chinois soient jugées. A ma connaissance ce
n’est pas le cas. Ce serait
alors la condamnation ferendae sentenciae.
C’est précisément
ce jugement qu’a demandé, à bon droit, en vertu du
canon 1324, Mgr Lefebvre
à Rome jusqu’à sa mort en 1991 et qu’il n’a
jamais obtenu.
La position de Rome vis
à vis des évêques chinois, à défaut d’être
légale, n’en est
pas pour autant cohérente avec la politique de
l’œcuménisme actuel.
On comprendrait mal pourquoi les patriarches
orthodoxes réputés
schismatiques et en fait hérétiques surtout, dès lors
qu’ils ne reconnaissent
pas le dogme de l’infaillibilité pontificale, se
voient levés de la
condamnation d’excommunication comme c’est le cas
depuis Paul VI, et que d’autres
réputés « catholiques chinois »,
sympathisants communistes
soient excommuniés.
A défaut d’être
légale, la position de Rome est cohérente avec un
certain état d’esprit
œcuménique.
Cela est d’autant plus amusant
à constater que si l’esprit de Vatican II
est respecté, l’esprit
du législateur ne l’est pas du tout.
En effet, l’ancien droit
canon de 1917, prévoyait pour la consécration
sans mandat la peine de
suspens a divinis et non pas l’excommunication
comme actuellement. La suspens
est une peine inférieure. Pie XII, afin
de prévenir précisément
d’éventuels sacres chinois, change le droit et
décide que la peine
sera effective latae sentenciae ce qui permettait de
condamner des évêques
qui n’auraient pas eu de visa des autorités
communistes pour venir être
jugés à Rome.
Donc ce cas, spécifiquement
prévu par le législateur pour s’appliquer
aux évêques
chinois, n’a pas été appliqué officiellement par Rome.
En
revanche, il a été
appliqué, à un évêque français, alors
que ni
l’esprit, ni la lettre n’ont
été vraiment respectés pour son cas.
Mais vous me voyez venir
depuis longtemps avec mes gros sabots. Alors
venons maintenant à
l’essentiel, la comparaison avec l’affaire Lefebvre.
A la suite du sacre, la grande
majorité de la presse, même la moins
qualifiée, a estimé
que les sacres étaient suffisants pour estimer que
le schisme était
consommé. Une telle unanimité de la presse, si j’avais
été moins
jeune à l’époque, aurait du suffire pour éveiller
la suspicion
sur le bien fondé
de telles accusations.
Aujourd’hui le même
fait n’entraîne ni excommunication, ni accusation de
schisme.
Au contraire, la Croix indique
même que certains d’entre eux ont été «
régularisés
» par Rome a posteriori.
Comment justifier une telle
différence de traitement? Une idée me vient
naturellement à l’esprit
mais elle m’effraie. Mgr Lefebvre était
résolument antimarxiste
ce qui n’est probablement le cas des évêques
nommés par l’Etat
chinois.
Aujourd’hui, l’actualité
confirme l’idée que la notion de schisme,
developpée à
l’époque n’avait pas de sens juridique mais un sens
politique et même
politicien pour ne pas dire diffamatoire. La campagne
de désinformation
aura bien fonctionné et le chemin de la vérité et
du
droit sera long à
retrouver. Le mal est fait.